Qui sont les vrais Storyteller? Les Spin Doctors de la City, le Center for Investigative Journalism et Julian Assange

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Monika Karbowska

Notre enquête nous a menée du « Special Forces Club », fameux « Club des Espions » au Center for Investigative Journalism via la personne de Elaine Potter, oligarque sud-africaine et plus fort sponsor du CIJ. Or le CIJ est aussi le lieu et l’organisation qui depuis plus de 10 ans mène le storytelling du projet « Julian Assange et Wikileaks »... C’est là que Julian Assange s’est produit en 2009-2013 sous les auspices de Gavin MacFadyen, les Allemands de la fondation Wau Holland (Andy Müller Maguhn et Bernd Fix) et l’Islandais Kristin Hrafnsson….

Voyons ce qu’est le CIJ, le début de mon analyse est aussi insérée dans l’article précédent.

Julian Assange, le printemps de sa (et de notre) Libération? – Lieux de pouvoir à Londres, tribunal du 20 avril 2022, Iieux de mémoire de guerre et Club des Espions – Liberté pour Julian Assange – Monika Karbowska (monika-karbowska-liberte-pour-julian-assange.ovh)

Le Center for Investigative Journalism se présente comme une association à but non lucratif qui propose des formations sur le « Data journalism ». Pour chacune des formations dispensées, il emploie des journalistes travaillant dans des medias maintream, qui sont grassement rémunérés pour chaque prestation.

Centre for Investigative Journalism (tcij.org)

(20+) Centre for Investigative Journalism (CIJ) | Facebook

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Lorsqu’un journaliste ou un particulier souhaite s’inscrire dans une formation la somme à payer ne lui est pas indiquée immédiatemnt sur le site internet ou lors d’une visite, mais les reponsables de bureau lui dissent “c’est trop cher pour vous”. Il est impossible de comprendre combine coûtent les formations en consultant les brochures et le site du Centre alors que de nombreux sponsors entretiennent cette structure. Il est impossible s’inscrire simplement et venir à une formation sans avoir été sélectionné auparavant par le operating manager du CIJ Sami Aknine.

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Le Center for Investigative Journalism est notamment entretenu par des structures puissantes comme la Bertha Fondation, une fondation de Tony Tabaznik, le puissant oligarque sud-africain du médicament générique qui également un employeur de Jennifer Robinson, l’une des pseudo avocate d’Assange. Cette structure est déclarée en Europe en Suisse, au registre du commerce du Canton de Genève.

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Registre du Commerce du Canton de Genève

How the Bertha Foundation has Transformed the Global Nonfiction Media Landscape | International Documentary Association

Il y a également la Rena and David Logan Foundation, structure d’oligarque américains possédant une école privée de journalisme à Berkeley, aux portes de la prestigieuse université Berkeley, là ou elle a subventionné une des premières conférence de Julian Assange, le 18 avril 2010, en compagnie de Gavin MacFadyen présenté comme directeur et fondateur du CIJ et de Birgitta Jonsdottir, une député islandaise habituée aussi bien de spectaculaires  coups médiatiques que d’un long travail au sein de la Commission des Affaires Etrangères islandaise favorables aux bases américaines dans l’île du Nord.

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Un financeur permanent du CIJ est également l’organisation hollandaise Stichting Démocratie en Media, une structure de soutien aux journalisme certes datant de 1944 et issue de la Résistance anti-nazie, mais aujourd’hui compromise dans le soutien à la politique américaine et otanesque, comme le montrent les remerciements à son endroit de Freedom House, le fameux faux nez de la CIA en Europe et grand financeurs de tout l’anti-communisme européen depuis la guerre.

FOTP 2016 Acknowledgements | Freedom House

Freedom House — Wikipédia (wikipedia.org)

History – Stichting Democratie en Media (stdem.org)

Nous ne sommes donc pas surpris de trouver parmi les financeurs du « créateur du concept Assange » la Google News Initiative, structure de Google qui est ainsi peut financer son opposition contrôlée dans le plus pur style sorosien. Nous ne sommes pas non plus dupe du procédé consistant à créer puis « poursuivre » son « opposant » alors que nous voyons que le CIJ est soutenu avec ardeur par la ville de Londres propriétaire de la Goldsmith University. Le CIJ n’est donc en rien une petite ONG d’opposition mais bien le fer de lance de la conquête du public par le système qui tel le loup se dissimule dans la peau de l’agneau de l’opposition.

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Brochure du CIJ qui nous a été remise le 15 mars 2020 par Sami Aknine au 37 Laurie Grove. Elle contient les formations subventionnées par Soros
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En tant que représentant de la véritable Résistance, nous nous sommes présenté au 37 Laurie Grove, adresse officielle figurant sur les comptes rendus financiers de l’entreprise, le 15 janvier 2020 exactement afin de demander au Centre de dispenser des cours de journalisme aux militants Gilets Jaunes désireux de s’armer intellectuellement et médiatiquement contre le système. Arrivant à l’improviste dans le petit salon au rez de chaussée du modeste pavillon attenant au complexe de la Goldsmith University, nous nous sommes en effet heurtées au Français Sami Aknine.

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Sami Aknine serait le fis de Pierre Aknine, scénariste et acteur français. Sami Aknine est diplomé de l’Ecole privée de Commerce Audiencia de Nantes. Il a été le chef du Media Channel du Forum Economique Mondial de Davos, la reunion mondiale qui est organise actuellement l’opération du “Grand Reset” sous la direction de Karl Schwab et de Charles “Windsor” pour achever la destruction des sociétés et des Etats souverains dans le “plan Covid 19”. Il a été aussi manager au Euromoney Institutional Investor pendant 15 ans – un groupe de medias d’informations financières et boursières.

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Ce fut Sami Aknine qui nous informa que le CIJ rémunérait les journalistes dispensant les formations du Centre, mais il nous annonça également que ces formations étaient payantes et chers et que les Gilets Jaunes n’aurons certainement pas les moyens de se payer le prestige du Centre…. Ses propos nous ont suffit pour comprendre que le CIJ est un centre de fausse opposition qui n’a nullement l’intention de soutenir de vrais rebelles. Du reste, le conformisme des gens fréquentant la Westminter Court au procès d’Assange et envoyé par le CIJ acheva de nous convaincre que loin d’être une opposition, le CIJ es tune imposture.

Sami Aknine – Royaume-Uni | Profil professionnel | LinkedIn

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Devant les bureaux du CIJ 37 Laurie Grove en janvier 2020

Le Center for Investigate Journalism ne possède pas de locaux pour faire les formations, mais il organise regulièrement ses conferences dans une salle de la Goldsmith University. Quelle est le rôle de la Goldsmith University, université de la ville de Londres, dans le fonctionnement de cette structure? Pourquoi la Goldsmith university donne son patronage à cette entreprise privée douteuse alors qu’elle possède sa propre faculté de journalisme?

Goldsmiths History | Goldsmiths, University of London

Une enquête devrait être menée à ce sujet. La Golsmith University a été pendant 200 ans une école de la «Worshipful Company of Goldsmiths », l’Association des Orfèvres, une des guilde les plus puissante de la City of London. Cette université appartenait donc à la City of London Corporation mais est depuis 2004 gérée par la ville de Londres. Pourquoi permet-elle l’usage de ses locaux à des compagnies privées non contrôlées ?

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History of the Company – The Goldsmiths’ Company

The Worshipful Company of Goldsmiths (springer.com)

Le rapport financier de 2020 nous apprend que l’Université Goldsmith a un statut de « Charity » mais qu’elle serait financée à 50% par les frais de scolarité, de l’ordre de minimum 10 000 livres par an. 13% du budget serait constitué de subventions publiques dont l’origine n’est pas précisée. Dans ce cas, lorsqu’une université est obligée de rechercher des fonds pour survivre elle est forcée de nouer des partenariats publics-privés avec des organisations dont les activités et l’origine des financements peuvent être douteux. Par ailleurs, je n’ai pas pu trouver la Goldsmiths University of London dans le registres des « Charities » et consulter un bilan financier plus précis. Par compte il existe une Goldsmiths Compagny Charity qui peut servir de couverture à l’activité de l’Université.

Accounts and annual returns, THE GOLDSMITHS’ COMPANY CHARITY – 1175593, Register of Charities – The Charity Commission

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Annual report and financial statement | Goldsmiths, University of London

Des doutes existent concernant l’ activité reelle du Center for Investigative Journalism. Ce Centre fonctionne-t-il réellement comme une école de journalisme ou est-il un lieu par lequel transite de l’argent donné par les sponsors à d’autres buts éeels? Les rapports financier du Centre sont flous et ne donne pas à voir à quoi sert l’argent donné par les sponsors et surtout les étudiants en journalisme. Si les formations sont payantes et servant à rénumérer les journalistes formateurs qui sont déja salariés par leurs medias respectifs, à quoi sert l’argent des sponsor si les étudiants doivent payer les formation

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Governing document, CENTRE FOR INVESTIGATIVE JOURNALISM LIMITED – 1118602, Register of Charities – The Charity Commission

Nous disposons de rapports financiers du CIJ “companie” de 2005 à 2018 au registre des entreprises britanniques et de rapports financiers des “Trustee” (administrateurs) du CIJ “Charity” deposés au Charity Register, le registre des structures à but non lucratif pour les années 2014-2020.

L’analyse de ces rapports est cruciales pour comprendre l’activité du lieu et comparer le storytelling médiatique à la réalité présentée aux autorités.

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CENTRE FOR INVESTIGATIVE JOURNALISM LIMITED overview – Find and update company information – GOV.UK (company-information.service.gov.uk)

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Il est important également de déterminer le rôle de Gavin MacFadyen, mort en décembre 2012 et prétendument mentor de de Julian Assange présenté par les médias comme un « fondateur » du CIJ.

Le premier rapport d’activité du CIJ “entreprise” nous apprend, par exemple, que la structure a été fondé en juillet 2005 avec la modeste somme de 17 425 livres par Messieurs Brian Arthur Basham et Simon Albert Albury[1] et que son activité est “l’éducation du public aux principes et pratique du journalisme d’investigation.[2]

Il n’y a aucune trace du prétendu fondateur et “père de Wikileaks” Gavin MacFadyen, si ce n’est l’adresse du 34A Moreton Street dans le joli quartier de Pimlico, siège du CIJ à son ouverture. Cette même maison aurait été le domicile de MacFadyen et celui-ci y aurait abrité Julian Assange en juillet – décembre 2010.

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34A Moreton Street à Pimlico Londres

Mais une rapide enquête sur place dès octobre 2019 nous a permis de constater qu’aucun voisin ne se souvient d’un monsieur, journaliste connu, Gavin MacFadyen, qui aurait été une figure du quartier. Par contre, les gérants du magasin d’antiquités au rez de chaussée savent que l’appartement du premier étage a été revendu plusieurs fois depuis belle lurette.

Personne n’a donc vu ni Gavin MacFadyen ni Madame Susan Benn, la seconde épouse de MacFadyen, qui apparait dans le récit du soutien à Assange en 2012 et dans certaines photos plus récentes du CIJ avec Naomi Colvin et MC McGrath.[3].

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Le 34A Moreton Street est depuis 2018 la propriété de Simon Thomas and Associates. Curieusement, juste avant, le 29 novembre 2017, Susan Elizabeth Benna a transmis son “leasehold”, bail à long terme à Simon Edward Irvon Thomas pour son appartement du premier étage juste avant que celui-ci ne rachète tout l’immeuble avec son entreprise pour la curieuse somme de … 1 livre![4]

Puis Madame Susan Benn a disparu de la circulation, on ne l’a jamais vu à aucune audience du procès d’Assange.

Le 34A Moreton Street est enregistré auprès du cadastre sous le numéro NGL234988 et est depuis 2018 la propriété de Simon Thomas and Associates.

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[1]

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Rapport d’activité du CIJ en 2006

[2]

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idem

[3]

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Susan Benn entourée de Naomi Colvin et de MC McGrath, dans une formation du CIJ. Photo issue de la page Facebook CIJ

(20+) Facebook

Susan Benn makes a statement on behalf of Julian Assange outside the Ecuador Embassy in Knightsbridge, London, as the WikiLeaks founder refused to comply with a police request to surrender himself to officers, saying he will remain inside the Embassy of Ecuador while his application for political asylum is processed Stock Photo – Alamy

[4]

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cadastre du 34A Moreton Street
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Dans le rapport d’activité de 2007 nous apprenons que le “Directeur” du CIJ a voyagé au Brésil, à Toronto et en Afrique du Sud pour des congrès de journalistes, qu’il a dirigé des séminaires et des ateliers à Bucarest au “Centre Roumain pour le Journalisme d’Investigation” (en soi tout un programme de l’enseignement de l’influence occidentale dans un pays de l’Est) payé par l’Etat hôte.

Mais le “Director” n’est pas alors Gavin McFadyen ou son épouse mais… Madame Elaine Potter! Le Président reste alors dans les mains de Simon Albury et Brian Basham est toujours le secrétaire du CIJ[1].

Une formation à la BBC et des rencontres au Frontline Club, autre lieu important de mise en scène de Julian Assange, sont déjà mentionnées dans le rapport du CIJ de 2007. Les revenus du Centre sont alors de 28 890 livres.

En 2008 David Leigh, James Lee et Gavin Millar rejoignent les 3 administrateurs du premier CIJ.

Apparait alors la Loran Sullivan Foundation qui finance une université d’été au cours de laquelle la militante Vandana Shiva et les journalistes Nick Davis et John Pilger s’expriment sur le changement climatique, déjà.

Nous retrouverons Nick Davis en train de filmer Julian Assange en 2010 pour le documentaire “Inside Wikileaks” et John Pilger apparaitra dans le storytelling médiatique d’Assange ainsi que physiquement quelques fois à la Westminster Court et à la Old Bailey. Le Frontline Club, à Paddington, à deux pas de la Westminster Court, est déjà devenu un lieu de travail privilégié pour le CIJ. Le montant des revenus grimpe alors à 118 000 livres, les comptes étant co-signés par Elaine Potter et David Leigh.

Aucune trace de Gavin MacFadyen ni de Susan Benn cependant dans ces années cruciales pour Assange.

En 2009 il n’y a pas de changements dans la direction, mais un événement majeur, l’université d’été à la City University de Londres, qui est co-financée par la Lorana Sullivan Foundation et le Open Sociéty Institut, la structure tentaculaire et si importante politiquement de Georges Soros.

Nous avons raison d’affirmer depuis le début que “Wikileaks” est une « opposition contrôlée » depuis sa naissance, puisque l’histoire des institutions qui le soutiennent se niche le politician mondialiste oligarque Georges Soros[2].

Gavin MacFadyen apparait alors seulement comme formateur à une sessions de la Wits University de Johannesburg en Afrique du Sud et, quoique affublé du titre de « Director » lors de la formation, il ne figure pas en tant que tel dans les compte rendus aux autorités[3].

Le rapport d’activité de 2010 du CIJ acte aussi la création du « Bureau of Investigative Journalism » , fondé par Elaine Potter qui apparait donc comme la personne au pouvoir décisif dans ce milieu, comme financeur et comme responsable.

L’Université d’été du CIJ s’étoffe rapidement, toujours financée par Elaine Potter, la fondation Sullivan et Georges Soros. Le rapport mentionne la présence de Julian Assange « dans le rôle de Wikileaks dans le nouvel âge des lanceurs d’alerte ».

Mais si les médias font grand cas du « Director » Gavin MacFadyen autour de Julian Assange, l’influence, pourtant décisive de Elaine Potter, Briam Basham et Simon Albury reste dans l’ombre.

En 2010 la structure CIJ salarie deux personnes et reçoit 197 000 livres de subventions. Le rapport final est signé « Elaine Potter, et si l’importance du titre « Director » parait manifeste dans la description des activités menés par cette personne, aucun nom n’apparait clairement avec le titre officiel de « Director ». Cependant, étant donné le pouvoir réel de Elaine Potter, nous concluons néanmoins qu’il ne peut que s’agir d’elle.

Il est curieux qu’une organisation à l’importance grandissante ait toujours gardé son « office », siège social, au 34A Moreton Street, dont nous nous souvenons que Susan Benn, prétendue seconde épouse de Gavin MacFadyen, en est locataire jusqu’en 2017.

Après tout il s’agit de l’appartement d’un particulier intervenant uniquement comme formateur occasionnel pour Elaine Potter.

L’appartement sert aussi en juin 2010 de lieu au tournage de « Inside Wikileaks », le film de Nick Davis sur Julian Assange, tout comme le premier étage du Frontline Club.

Susan Benn n’apparait pas du tout dans ce décor alors qu’elle est en est théoriquement la maitresse des lieux. Le rapport financier du CIJ de l’année 2011 cite la « City Université Gloucester Way » comme centre opérationnel du CIJ. Pourquoi Elaine Potter n’at-elle pas domicilié ce qui est après tout « sa structure » dans un local plus central, plus prestigieux, ou à une adresse associée à son nom comme le 8 Hamilton Terrace ?

Est-ce pour encore davantage brouiller les pistes et rester encore plus dans l’ombre ?  

L’importance d’Elaine Potter est d’autant plus significative qu’elle signe seule le 30 août 2012 un long rapport d’activité dans lequel la part belle est faite au projet « Wikileaks » : L’Université d’été tenue le 15-17 juillet 2011 à la Cass Business School s’ouvre par avec une contribution de Kristinn Hrafnsson qui « discute les finances, l’organisation et les perspectives de cette organisation ».

Le « porte-parole » de Wikileaks est accompagné de « l’ancien officier du MI5 » Annie Machon qui présente « le pouvoir des services secrets face aux reporters et éditeurs », ce qui prouve si besoin est la proximité d’une partie du MI5 avec le « projet Wikileaks » ainsi protégé par l’Etat britannique malgré les déboires judiciaires de Julian Assange déjà en cours.

Le CIJ fournit une plateforme de discussion à d’autres « lanceurs d’alerte » et à leurs révélations sur des violences dans les hôpitaux publics ou sur l’évasion fiscale de grands groupes et les paradis fiscaux.

Le «rôle des ONG dans le journalisme d’investigation », la diffusion des « méthodes Wikileaks » et des méthodes de manipulation des médias par les services secrets sont également des sujets phares du programme d’activité annuel en 2011.

Ce programme montre ainsi un CIJ ayant un objectif politique et stratégique d’envergure ce qui est étonnant si on le compare à l’anonymat le plus complet des vrais décideurs derrière « Wikileaks »- dans le cadre du CIJ il y a Elaine Potter, Briam Basham, David Leigh, James Lee et Gavin Millar dont on est en droit de se demander qui sont -ils vraiment sur la scène politique anglaise.

Etant donné le rôle puissants de financeurs de ces « trustee », Kristinn Harfnsson apparait comme un figurant de « Wikileaks » sans parler de Julian Assange qui n’est même pas mentionné comme un éventuel responsable de ce projet.

La deuxième activité du CIJ est son festival de film de mars 2011 dont les plus importante productions sont un film sur le travail des enfants dans les plantations de cacao de Côte d’Ivoire et, naturellement basé sur les « Iraq’s war secret files » de Wikileaks, un documentaire sur les tortures et violations des droits de l’Homme dans la prison d’Abou Ghraib.

Cette formation par le cinéma fut financée par la Lorena Sullivan Foundation tandis que Georges Soros et Open Society Foundation continue à investir pour le compte du CIJ en Europe de l’Est : importante conférence « Global Investigation » à Kiev, formation en Lettonie par le « director » sur « le Whilestblowing et Wikileaks » (au passage on remarquera que le directeur est un homme mais on ne sait pas qui est -il exactement, et que Wikileaks n’est pas une organisation mais une méthode de publication…).

Autre importante action politique : la création de tout une école de « journalisme » en Géorgie, Kazachstan, Ukraine, Azerbeïdjan, avec l’argent de Georges Soros sous la couverture du CIJ : tous des pays dont les élites politiques anglo-américaines voudraient évincer l’influence culturelle et politique russe. Nous assistons aujourd’hui, 10 ans plus tard, aux résultats de l’action de ces agents d’influence occidentale dans ces pays. Nous avons ainsi donc ainsi la trace des activités de la fondation Soros en Ukraine les deux années précédent le Maidan[4].

Outre cela, le CIJ se targue d’être le « mentor » de journalistes en Chine, en Roumanie et en Tunisie. Le budget de l’organisation est porté à 262 000 livres dont 215 000 livre de subventions. Les financeurs les plus importants sont Georges Soros avec sa fondation (56 000) et Elaine Potter avec la sienne (40 000), à égalité avec Lorena Sullivan Foundation (41 200). David et Reva Logan Foundation dote le CIJ que de 9600 livres et la Park Foundation de 2700.

Puisque Elaine Potter joue dans la même cour des grands que Georges Soros pour manipuler les élites politiques vulnérables dans les pays du « monde russe », en Afrique du Nord et en Afrique francophone, on peut légitimement se demander si cette femme n’est pas un acteur aussi important des services secrets occidentaux que l’est Georges Soros.

En 2012 Christopher Hird et Michael Langley rejoignent l’équipe de dirigeants du CIJ. Le rapport d’activité de 2012 est axé sur une université d’été exponentielle dont le sujet est la richesse et la corruption alors que le monde est secoué par de puissants mouvements sociaux, les Révolutions en Mer Méditerranée, dans le monde arabe, dans certains pays de l’est et naturellement par les mouvements Occupy à Londres même et aux Etats Unis.

Financés par Georges Soros et par la Lorena Sullivan Foundation, les intervenants des séminaires du CIJ en 2012 sont tous des journalistes connus de médias mainstream prestigieux (Le Guardian), de l’Université de Colombia et de cabinets d’avocats anglo-saxons. Les «objets » d’investigation, c’est-à-dire les militants des mouvements Occupy ne font pas partie de ceux qui ont la parole. Le CIJ est loin d’être neutre politiquement et fait la part belle aux décideurs de l’establishment anglo-saxon.

En outre Open Society de Soros finance des bourses pour des journalistes ukrainiens et mexicains. Dans l’Union Européenne le CIJ est toujours dans les mains de George Soros pour la formation de jeunes journalistes à la « liberté de presse et à Wikileaks », à Bratislava et en Lettonie, avec la touche bien anti-communiste propre à l’idéologie sorosienne : « beaucoup de ces jeunes ne savaient rien du manque de liberté d’expression du vieux régime ».[5]

Le CIJ publie aussi un guide pour les journalistes (Handbook) et organise son 4ème festival d cinéma « d’investigation » en janvier 2012. Le clou du spectacle sont les films « Gasland » (sur l’industrie du gaz de schiste) et un documentaire de Kathrine Bolkovac sur le «  sex trafficking » en Bosnie post-guerre.

Concernant ce dernier sujet le rapport du CIJ déplore l’impossibilité de reconstruire une Bosnie « ravagée par la guerre » sans mentionner le rôle si néfaste des services secrets anglo-occidentaux dans l’impitoyable mise à mort de la Yougoslavie dans les années 1990.

Las du paternalisme de l’Occident, les Bosniaques se révolteront contre l’influence étrangère dans leur pays lors du puissant mouvement social des Plenums en 2014 et la gauche yougoslave renaissante ne se laissera dorénavant plus dominer par le narratif occidental larmoyant sur l’espace yougoslave. La gauche renaissante dans les Balkans accentuent au contraire la fierté d’être yougoslave et met en avant l’histoire glorieuse de la Yougoslavie de Tito dans la lutte contre le nazisme. Le CIJ ni le Frontline Club ne mentionneront jamais cette renaissance d’un véritable mouvement populaire en ex-Yougoslavie. Pour le CIJ cette renaissance est visiblement par trop souveraine à son goût…[6]

Les subventions au CIJ sont de 203 000 livres pour 2012, avec l’apport le plus grand des fondations David et Rena Logan (57 000 livres), Elaine Potter (40 000 livres), Soros Open Society (40 000) et la nouvelle venue Roddick Foundation (40 000). [7]

L’année 2013 voit une expansion internationale importante du CIJ. Le rapport d’activité est signé alors par Gavin Millar.

Mais 2013 est aussi l’année de l’enfermement de Julian Assange dans « l’ambassade » de l’Equateur. O,r le rapport du CIJ n’en souffle mot, après avoir encensé « Wikileaks » et diffusé la méthodologie Wikileaks à des journalistes financés par ses fondations donatrices, Open Society, Ellen Potter, Lorena Sullivan, David and Rena Logan, Media and Démocratie Sticht,…

Julian Assange a disparu des radars, comme un encombrant témoins qu’on escamote pour ne pas décevoir le chaland. De même, si le CIJ se penche sur le cas de « Snowden » et le « Director » (qui ?) fait la tournée des médias pour donner son avis, les véritables événements politiques les plus marquants de l’année, le paroxysme de la guerre de l’Occident pour la Syrie et la déstabilisation de l’Ukraine avec le coup d’état du Maidan sont passés sous silence.

Pourtant le pouvoir du CIJ sur les médias augmente fortement : l’Université d’été rassemble désormais les représentants de pays aussi divers que le Mexique, la Roumanie, l’Ukraine, L’Italie, Les Pays Bas, le Népal, la Nouvelle Zélande. Elle réunit des journalistes de grands médias, des universitaires et des ONG autour du sujet de la surveillance d’internet, la création de documentaires Web et du rôle des technologie informatique dans le journalisme.

Nous y remarquerons la participation de Geoffrey Robertson, le directeur du cabinet d’avocats censé défendre Julian Assange, qui intervient au sujet de la « surveillance » dont les journalistes sont l’objet. Le nom de Arjen Khampuis, développeur de logiciels mort en 2018 dans des circonstances troubles autour de l’affaire Assange, apparait également ainsi que celui de Jimmy Savile, un important présentateur médias,  accusé de pédocriminalité[8].

Le CIJ dirige en 2013 plusieurs sessions de formation à la City University of London axées sur la « sécurité internet » et l’apprentissage de la lecture des données financières des entreprises. Une des session est financée par Soros et Geoffrey Robertson y travaille comme formateur. (21 février 2013, Leveson and the Freedom of Press public meeting).

Le « Director » (dont le nom n’est pas donné) est à ce point populaire qu’il « donne des cours sur le rôle du journalisme d’investigation et ses technique au Kingston University, London College of Communication, Université de Buckingham, le Monde Diplomatique, Birckbeck College » etc, toutes institutions plus prestigieuses les unes que les autres!

Nous sommes curieux de savoir qui est assez haut placé pour exercer une telle influence politique !

Le festival de film du CIJ dure 5 jours en janvier 2013 et présente des films sur les luttes sociales du « printemps arabes » ainsi que les luttes écologistes contre les mines canadiennes en Roumanie et des luttes contre Monsanto.

Le « Director » parle aussi de la « transparence » en Lithuanie, ainsi que de Wikileaks, à Budapest, à Dublin et à Kuala Lumpur. Il participe aussi au « Comité de Protection des Lanceurs d’Alerte » organisé et financé par le Conseil de l’Europe du 30 mai au 2 juin 2013. Ce sont la Hongrie, l’Irlande et la Russie qui sont dans le viseurs du Conseil de l’Europe, pas le Royaume Uni, alors que la persécution du « lanceur d’alerte » Julian Assange entre dans sa phase aigue, celui-ci ne bénéficie pas d’aucune protection et sa situation est passée sous silence par le CIJ.  

Le rapport financiersigné par Michael Langley et Gavin Millar détaille un budget de 331 494 livres issues des subventions des financeurs habituels. 113 000 sont consacrés à deux postes salariés, le « Executive Director» et le « Project Manager », dont les noms ne sont pas publiés.

En 2014 le CIJ développe un travail similaire d’influence et de formation de journalistes, mais Julian Assange est dorénavant complètement passé à la trappe.

L’Université d’été héberge des stagiaires der pays de plus en plus variés, toujours subventionnés par la Lorena Sullivan Foundation et titulaires de prix remis par l’ambassade britannique. Ces stagiaires sont pris en charge par des « lanceurs d’alerte de l’establishment de l’US intelligence, dont de la NSA.

Christopher Hird, producteur de cinéma, un des administrateurs du CIJ et aussi fondateurs de sa structure jumelle, le « BIJ, Bureau of Investigative Journalism », est chargé de présenter comment le journalisme d’investigation peut devenir un « business rentable ». Tout un programme bien capitaliste!

Nick Davies, le réalisateur de «Inside Wikileaks » et pilier du « Guardian » y dialogue avec David Leigh, directeur du CIJ et ancien journaliste d’investigation du « Guardian »… Les membres « prestigieux » du CIJ sont tout bonnement les représentants de tout ce que le système mainstream a de plus officiel, ils en sont en aucun cas des rebelles ni des dissidents.

Une preuve de plus est la participation des Ukrainiens Kohmenuk et Sedlecka, prétendument analystes de 200 documents à charge contre le président ukrainien Yanukovitsch, justement renversé cette année par le putsch nazi soutenu par tous les gouvernements occidentaux : USA bien sûr, Pologne, France et Grande Bretagne…

Au moment ou les stagiaires de l’université d’été du CIJ écoutent avec passion les deux Ukrainiens vanter leur travail contre le président renversé, l’armée ukrainienne et les bataillons bandéristes assiègent depuis 4 mois 2 millions de personnes bombardées quotidiennement dans Donietsk et Lougansk, villes encerclées, sans eau et électricité.

Le CIJ se félicite du « progessisme »de l’Ukraine nouvelle pendant que des bataillons de nazis tuent, torturent, bombardent aux missiles GRAD les civils du Donbass avec la bénédiction du gouvernement et des médiats britanniques!

On ne peut pas dans ces conditions voir le CIJ autrement qu’une officine à peine camouflée du pouvoir anglo-américain.

Un seul journaliste anglais s’est dressé contre cette ignominie : Graham Philips suit courageusement sous les bombes les volontaires des milices du Donbass. Ses films sur Youtube montrent non seulement la brutalité abominable du régime de Kiev et l’héroisme des défenseurs du Donbass. Ses rencontres avec les chefs de bataillons Mozvogoi, Alexi Tolstych [9]alias Givi et Arsen Pavlov dit Motorola, le président de la DNR Aleksander Zachartchenko contribuent très fortement à l’évolution de l’opinion occidentale éclairée sur cette guerre : les films de Philipps humanisent les combattants du Donbass et battent en brèche la propagande américano-bandériste, ouvrant la voie aux accords de Minsk.

Du travail de ce courageux et indépendant journaliste britannique, le CIJ ne dit pas un mot…


[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6] Mon article sur la Bosnie et les Plenums

[7]

[8] Collaborateur de WikiLeaks disparu en Norvège : la police conclut à l’accident – Le Parisien

Jimmy Savile : Comment le DJ controversé est-il mort ? – ThePressFree

[9]

Pendant que la guerre en Europe fait rage, le CIJ préfère enseigner en 2014 aux apprentis journalistes l’art du « storytelling » dans des « web documentaires » sur plusieurs sessions tout au long de l’année. Il prétend leur donner des cours de lecture de bilans comptables pour analyser l’évasion fiscale et dans son festival de cinéma critique sur le même pied la Chine, le Timor Oriental et les grandes compagnies de tabac américaines.

« Le projet Wikileaks » est remplacé dans le domaine de la sécurité informatique par l’extension de la coopération avec la structure Global Witness pour laquelle l’informaticien Arjen Khampuis tient des conférences[1].

Le budget de la structure signé par Michael Langley en 2014, est de 323 000 livres dont 193 000 de subventions. Open Society y apparait plus restreinte, mais à côté des financeurs habituels Elaine Potter, Lorena Sullivan, Reva and David Logan, les hollandais Démocratie in Media, apparaissent la Bertha Foundation de Tony Tabaznik le fabricant sud-africain de médicaments génériques, la Judith Rhinstein et Michael Stein Foundation, le Tax Justice Network et la Andrew Wainwright Reform Trust.

La contribution la plus élevée, 70 000 livres est de la Bertha Foundation. Ainsi les liens entre Tony Tabaznik et le milieu qui pilote « Wikilekas » est avéré.

Les dépenses les plus importantes sont ainsi destinées à payer les conférenciers journalistes des grands médias : « consultants fees – 56 000 livres » et « trainer and professional fees, 32 000 livres ».

Le décalage est grand entre la prétention du CIJ de soutenir un journalisme d’opposition et le fait que l’argent sert en réalité à rémunérer des anciens espions des agences américaines ou des journalistes du Guardian et d’autres grands médias.

Nous avons de forts soupçons que l’argent de ces fondations sert à corrompre les journalistes -à leur faire dire, écrire et publier ce que souhaitent les payeurs – comme le firent les “reptiliens fonds” du temps de Bismarck et de la Reine Victoria von Sachsen Coburg Gotha.

Le rapport financier de 2015 du CIJ nous apprend que les revenus des donations étaient de 642 000 livres, les subventions des fondations ont donc doublé en un an, donnant à la structure une expansion sans précédent. Le plus grand poste de dépenses est alors le “Consultant fees”, frais de consultants, soit 173 000 livres, suivi des “events catering”, les frais événémentiels, les hôtels et restaurants (152 000 livres). Comme nous le voyons, l’argent ne va pas ici à de pauvres étudiants ou à des militants alternatifs qui luttent pour la liberté dans leur pays!

Le programme 2015 nous apprend aussi qui sont les si coûteux consultants et quel événement mérite autant de subvention.

Tout d’abord nous remarquons que le pouvoir au CIJ est transmis à une nouvelle équipe de dirigeants: Elaine Potter, Christopher Hird et Michael Langley quittent la gérance en mars-avril 2016. La direction est déjà dans les mains de Caroline Nevejan, Andy Müller Maghun, Eyal Weizman, Finlay Dobbie et Joseph Farell.

Caroline Nevejan fait partie de l’équipe néerlandaise du CIJ liée à la fondation étatique Stich en Democratie. Elle est professeure à l’université d’Amsterdam, de Delft, conseillère de multiples instances du système étatique néerlandais, membre de nombreuses structures privés, publiques et para-étatique du système politique de ce pays. Elle n’est donc pas une dissidente ni une militante d’Occupy, ni une syndicaliste révolutionnaire, mais bien un membre de l’establishment occidental.[2]

Nous ne sommes pas surpris de retrouver près d’elle Andy Müller Maguhn, le chef de la fondation allemande Wau Holland, fondation qui est le seul support juridique du projet “Wikileaks”. Andy Müller Maghun qui se fait passer pour un “ami” de Julian Assange est avant tout son chef, son supérieur hiérarchique dans cette nébuleuse de structures si proches de gouvernements occidentaux.

Eyal Weizman est un architecte israëlien travaillant avec toutes les universités qui comptent dans le monde occidental. Il est aussi avec Amnesty International, Human Rights Watch, Médecins sans Frontières, les grosses ONG les plus en vue du système[3].

Quant à Finlay Dobbie, qui signe pourtant le rapport d’activité du CIJ, est un ou une “illustre inconnu”. Il en est de même pour Joseph Farell, dont on ne sait pas s’il s’agit du jeune homme fluet aux cheveux bruns collaborateur d’Assange au Frontline Club de 2010 visible sur des photos de médias, ou de l’homme excentrique aux longs cheveux roux et aux vêtements bariolés qui fréquente de temps en temps les audiences de la Westminster Court et observe froidement Assange (et que j’ai vu de mes propres yeux).

Les deux n’étant pas, selon moi, les mêmes personnes. Quoi qu’il en soit, Joseph Farell a beau porter le titre ronflant “d’ambassadeur de Wikileaks”, dans le monde du droit cela ne veut rien dire puisque Wikileaks n’a pas d’autres structures juridiques que la Wau Holland Stiftung, que le site internet appartient à John Shipton et que de toute manière l’activité de Joseph Farell est à peu près nulle dans le domaine de la publication: la page internet de Wikileaks n’a reçu aucune nouveauté depuis 2016 au moins…

Le rapport d’activité de 2015pretend que le directeur de management du CIJ est “Gavin MacFadyen”, mais celui ci n’a aucune existence dans l’organigramme et son activité apparait tout à fait douteuse, d’autant plus que les années précédentes son nom n’est cité nulle part.

La 12ème université d’été du CIJ a eu lieu en juillet 2015 à la Goldsmith University de Londres avec laquelle la coopération prend une ampleur nouvelle. 180 participants suivent les cours de 50 conférenciers.

C’est la notoriété des conférenciers, tous journalistes et grands reporters du Guardian, de la BBC, de Sky news, du Financial Times, de Bloomberg, de médias néerlandais, norvégiens et allemands, qu’il a bien fallu payer, qui explique probablement l’explosion de la rubrique “frais des intervenants”. Fruit de la collaboration avec le milieu des hackers allemands représenté par Müller Maghun, le CIJ tient deux formations à Berlin en plus de son séminaire annuel sur l’analyse financière, la création de documentaire web et son festival de films.

La Bertha Foundation finance une investigation sur les jeux olympiques de Sotchi dans laquelle sans surprise les pays de l’Est européens se retrouvent sur le bancs des accusés de divers trafics: Roumanie, Moldavie et Ouzbékistan, ces derniers ayant l’audace en 2015 de se ranger du coté russe dans le conflit qui oppose désormais le monde russe à l’Occident pour la Crimée, le Donbass et l’Ukraine.

Le festival de films met en accusation la Syrie, l’Ouzbékistan et la Biélorussie au sujet de la prétendue détention d’armes chimiques interdites. Pas un mot de Daesh bien sûr, création des services secrets occidentaux et qataries, qui met alors à feu et à sang le Moyen Orient avant de débarquer en Europe avec les attentats du Bataclan à Paris.

Le CIJ ne pense pas qu’il conviendrait d’analyser comment se fait-il que des Européens meurent sous les balles dans des salles de concert et aux terrasses des café!…

Pour finir, le CIJ prend en charge la conference “David and Reva Logan” en décembre 2015 avec 500 participants au prestigieux Barbican de la City de Londres. Une brochette de journalistes y prend part pour s’écouter discourir sur le monde et regarder le fameux film de Laura Poitras sur Edward Snowden “Citizen Four”.

Julian Assange est censé parler en visio-conférence et on note la présence d’un habitué de la Wau Holland, Jack Appelbaum. Il est évident que tout ce beau monde ne perd pas son temps gratuitement dans ce genre d’événement et que les 350 000 livres de frais d’intervenants et de frais de séjour ont dû être mis à contribution pour la réussite de cette aimable rencontre du gratin médiatique.

Le monde n’ayant pas changé en positif depuis 2015, on peut s’interroger sur l’opportunité de dépenser des sommes aussi folles en de pareil “sauteries” plutôt que de former au vrai journalisme des militants de base qui n’ont pas les moyens de fréquenter ces mondanités[4].

Le bilan financier de 2015 montre également que 4 personnes sont employées à plein temps dont un directeur exécutif sans identité et un salarié à mi-temps. Le contributeur le plus important au budget est la Reva and David Logan Foundation (260 000 livres) suivie par la fondation Bertha de Tony Tabaznik (150 000). [5]

En 2016 les members du Conseil d’Administration ne changent pas. Cependant, le chapitre “Management and control” nous apprend que le “Director” Gavin MacFayen (dont le nom n’apparait dans les documents qu’en 2015) démissionne pour raison de santé en mai et décède le 22 octobre 2016.

Il est présenté comme le “founder” (fondateur) du CIJ alors que nous avons vu que la vraie fondatrice en 2005 est Elaine Potter. Gavin MacFadyen apparait dans l’histoire du CIJ, de Julian Assange et de Wikileaks… après sa mort présumée!

En effet, nous avons posé la question à Sami Akine en Janvier 2020 ou se trouverait la tombe de Gavin McFadyen et le jeune homme n’a pas su répondre à une question qu’on sentait embarrassante pour lui.

Matt Kennard est censé remplacer le « founder » en 2016 et comme “acting director” (Directeur exécutif?) James Harkin est embauché le 1 mai 2017. Matt Kennard est un jeune journaliste censé remettre en cause la politique étrangère et militaire de la Grande Bretagne. En réalité il publie dans le Guardian et dans Open Democracy, deux piliers du système de pouvoir britannique. James Harkin est un producteur et réalisateur de télévision à la BBC. Rien à voir avec la moindre opposition au système.[6]

L’Université d’été du CIJ s’appelle à partir de 2016 “CIJ Summer conference”, le rapport est alors fier d’annoncer que l’organisation a formé depuis 13 ans 5600 journalistes anglophones. Un pouvoir indéniable en effet, dont on ne peut mesurer les effet positifs, le journalisme occidental s’abimant année après année dans la propagande la plus grossière et la plus éhontée.

A tel point que les Gilets Jaune Français ont dirigé de nombreuses manifestations en priorité contre les mensonges des médias et que des millions de citoyens ont dû apprendre à désobéir au système médiatique pour sauvegarder leur vie et leur santé lors de l’opération planétaire de lavage de cerveau “Covid19”.

En 2019 le CIJ travaille donc avec les grands medias partenaires du système et annonce fièrement 287 journalistes formés par la conference de juillet dont “222 paid places” . (places payés par les stagiaires?)

Comme d’habitude la critique est interne et modérée: certes, 5 grands groups détiennent la totalité des medias britanniques, mais cela n’empêche pas le CIJ de payer et faire venir les journalistes de ces medias comme formateurs pour une prétendue opposition.

Comme d’habitude le paravent est que le CIJ enseigne les “Loi sur la liberté d’expression” (Freedom of Information Law), la lecture des bilans financiers, le “Advanced online investigation” (la “recherche sur internet”? Normalement une bonne faculté doit enseigner cela en première année), le “data journalism” (statistiques?), et le “business model alternatif” (la coopérative? Non, je n’y crois pas…).

La Lorena Sullivan Foundation finance la conference estivale et le Joseph Rowntree Charitable Trust, également sud -africain, paye les rencontres dans différentes villes anglaises destinées à 200 personnes. on ignore de quelle condition sociale sont ces bénéficiaires. Des Gilets Jaunes apprentis journalistes de Grande Bretagne y ont-ils eu droit?

De plus le CIJ organise son expansion dans un pays si ami, la Suède, à l’Université Göterborg. On se souviendra que c’est dans cette université qu’a enseigné une personne clé de voûte de l’affaire Assange, Anna Ardin, également expulsée de Cuba pour propaganda pro-américaine avec l’ONG anti-castriste “los damas el blanco”.[7]

Andy Müller Maghun, la fondation Wau Holland et les réseaux allemands commencent à compter de plus en plus car le CIJ organise le “Logan Symposium” à Berlin le 11-12 mars 2016 sous forme de “BBC Berlin Congress Center” avec le titre “Disputer le pouvoir. Construire une alliance contre le secret, la surveillance et la censure”.[8] Le CIJ y annonce la participation de 700 personnes et 26 000 suivants les conférence online.

Le partenaire principal à la conférence allemande à côté du financeur Logan Foundation est le Spiegel et sa fondation Rudolf Augstein ainsi que la fondation du journal TAZ.

On chercherait en vain une analyse politique comment résister au totalitarisme grandissant des Etats néolibéraux: pour le CIJ l’outil de lute le plus important est le… cryptage informatique.

Aussi le “Crypto bar”, ou atelier de cryptage est il le clou de l’événement, dans le sillage du “Cryptoparty” qui a eu lieu en mai en Europe. C’est bien dans la tradition de la Wau Holland Stiftung de faire la promotion de technologies compliquées que les utilisateurs ne pourront en réalité jamais utiliser au quotidien, au lieu de s’attaquer par exemple au Springer Verlag ou au Berstelsmann Verlag, bref, au lieu de s’attaquer à la classe bourgeoise qui possède les médias. Nous ne sommes décidément pas en 1920 lors du triomphe du marxisme allemand.

Les événements de ce type ont couté la bagatelle de 238 000 livres… une somme qui aurait suffit àentretenir pendant un an entier un bataillon de journalistes “Gilets Jaunes” capables de lutter sur le terrain avec un stylo et un téléphone face aux flics et aux agents du système! Mais le CIJ préfère reverser l’argent des fondations dans les mondanités.

La Fondation Bertha de Tabaznik quand à elle finance les interventions de jeunes journalistes dans les grands médias: Matt Kennard dans le « Guardian » et « l’International Business Times », Claire Provost dans le « Guardian » et dans Open Democracy, Sid Ryan in “Bristol Cable” et Cragi Shaw dans des organisations européennes comme “Investigative Projet Italy” et “the Black See”.

Sujets: la corruption en Russie lors des Jeux Olympiques de Sotchi, les mafias en Afrique, le travail des enfants en Turquie. Aucun sujet, on le voit, qui puisse inquiéter les gouvernements occidentaux. Rien sur “la corruption du régime de Kiev et le financements des bataillons bandéristes”, ou “le rôle des services secrets occidentaux dans la guerre secrète en Syrie”, par exemple.

Le revenu de l’année 2016 atteint la somme faramineuse de 708 000 livres dont la quasi totalité est dépensée dans les projets les plus coûteux comme la conférence annuelle estivale. Cette fois ci les salariés (4,5 postes)  coûtent 174 000 ce qui est appréciable, mais ce sont toujours les “consultants”, c’est à dire les conférenciers des grands médias qui raflent la mise à hauteur de 216 000 livres. Les dépenses en hôtels (accommodation) et en frais de bouche (catering) additionnés donnent quand même 138 000 joints à des “dépenses programme” sybilins de 92 000 euros[9].


[1] Global Witness | Exposing Corruption & Environmental Abuse

[2] About Dr. Caroline Nevejan — Caroline Nevejan

[3] Eyal Weizman – Wikipedia

[4]

[5]

[6] James Harkin (podcaster) – Wikipedia

[7]

[8]

[9]

Ce ne sont pas les bourses pour soutenir les journalistes jeunes ou précaires qui grèvent le budget du CIJ et absolument pas les frais de lute contre la répression. La notion de répression est d’ailleurs absente du vocabulaire des rapports du CIJ et Julian Assange a lui aussi disparu des radars. Le CIJ est en 2016 indifférent à son sort et ne dépense pas un penny pour l’aider.

En 2017 la structure du CIJ quitte officiellement le 34A Moreton Street pour la petite maisonnette d’un étage adossée à la Goldsmith University au 37 Laurie Grove ou nous avons rencontré Sami Aknine en 2020. De nouveaux administrateurs arrivent: Isabelle Hilton, Becky Gardiner, Gill Phillips, Iona Craig, Barbara Bukovska, Martin Tomkinson.

La maisonnette de 3-4 pièces est pompeusement baptisée “Beautyfull Victorian Terraced house” (magnifique maison à la terrasse victorienne”) dans le rapport du CIJ. Pour avoir vu les lieux de près, entre les pavillons de briques de l’université publique londonienne et les snack bar caribéens du quartier populaire de New Cross, je peux certifier que les administrateurs du CIJ ont vraiment le sens du storytelling et peu celui de la réalité! Il leur faut bien justifier de leur volumineux budget…

Le “real home” du CIJ doit devenir le centre d’une bibliothèque à la mémoire de Gavin MacFadyen. Constituée avec les dons de sa femme Susan le projet est de “devenir un lieu de rencontres pour bénévoles, étudiants et journalistes, un lieu ou des idées sont discutés et des plans préparés, l’inspiration pour de nouvelles investigations à l’intersection du journalisme d’investigation, de la propaganda et des fake news”.

Les quelques livres présents dans le petit salon ou Sami Aknine nous a reçues ne font pas (en 2020) une bibliothèque et en fait de fake news, le jeune homme est resté très évasif sur le vie de Gavin MacFadyen. Il ignorait par exemple que l’homme fut acteur pour une série policière, tout comme il ne savait rien de son lieu de repos éternel.

Le rapport du CIJ 2017 est un peu different des précédents. Certes, on y présente les nouveaux venus dans le conseil d’administration (Isabelle Hilton, Becky Gardiner et Martin Tomkinson) comme des vétérans des médias mainstream, dont de l’incontournable Guardian, mais surtout le rapporteur souligne davantage plusieurs fois le rôle et l’importance (“tribute”) de Gavin MacFadyen, qui de son vivant n’a jamais été encensé ainsi.

De même, pour justifier la baisse du nombres de participants à la conférence estivale (125 par rapport à 287 en 2016) le CIJ présente un tableau dont il ressort que c’est la “Goldsmith University” qui en est responsable – les années précédentes l’université publique n’avait même pas été évoquée dans le rapport. [1]

N’empêche que la baisse de fréquentation a causé un manque à gagner dans le budget du CIJ. Les chefs expliquent que c’est parce que de nombreux journalistes se sont abstenus de venir suite aux critiques des médias mainstream que les citoyens formulent de plus en plus ! Naturellement, si le CIJ veut reconquérir le mainstream et gagner de l’argent il doit être “non partisan”, donc ne pas faire de critique politique! Nous le comprenons bien!

Pour le CIJ la “bonne nouvelle” est la popularité du “Gavin MacFadyen Memorial Lecture” assumé par la mexicaine Annabel Hernandez et par des “vétérans” du New York Times et du Guardian. L’analyse financière au temps des “Fonseca Leaks” rapporte également à l’organisation via plusieurs séminaires sur ce sujet.

Le CIJ admet cependant que des plaints se sont élevées contre le prix des formations et promet non pas de baisser les prix mais de chercher d’autres sponsors. Le prochain Logan Symposium est prévu en octobre 2018 et aura comme sujet la “Conspiration”, “Conspiracy”, c’est à dire non pas les véritables complots politiques etc omment les pister, mais les “fake news menant au conspirations”.

Le CIJ est fier de presenter d’or et déjà les intervenants des “recontres Logan”, (Logan Talk) mais nous sommes affligées de constater que la vedette principale est Maryia Alyokihna des Pussy Riots. Les Pussy Riots n’étant rien d’autre qu’un petit groupe de provocatrices pseudo artistes, en rien journalistes et encore moins opposantes sérieuses, le CIj montre encore plus son aspect Russophobe avec ce genre de promotion.

Le reste des efforts le CIJ promet surtout de l’investir dans la mise en place d’un lieu de rencontre et d’archives “McFadyen” dans la maisonnette du 37 Laurie Glove. Le budget de la structure est descendu 359 000 livres ce qui reste cependant appréciable. Naturellement ce qui coûte le plus cher, ce sont les défraiement des consultants médiatiques, 216 000 livres et les salaires des employés (174 000 livres). La subvention la plus importante reste le Logan Support Public Project – 184 000 livres.

En 2018 le CIJ prend la forme que nous connaissons aujourd’hui, celle d’une structure de back office coordonannt et préparant des “storytelling” médiatique comme celui qui commencera en avril 2019 avec l’enlèvement et l’emprisonnement au secret de Julian Assange puis pseudo procès qui dure jusqu’à aujourd’hui, comme longue une série télévisée brésilienne des années 1990.

Iona Craig et Barbara Bukovska rejoignent le Conseil d’administration, ainsi que Gill Philipps, directeur du “Editorial Legal Services” (service juridique) du Guardian, qui prouve encore, si besoin est, que le CIJ est parfaitement une creation et un outil d’influence des grands medias mainstream. Iona Craig est une journaliste spécialiste du Yemen, très liée aux grands medias et grandes universités anglo saxonnes, ancienne de la BBC.[2] Elle est issue du milieu des professionnels de l’équitation ce qui lui ajoute un reseaux de relations si important dans l’artistocratie britannique. Barbara Bukovska est une militante catholique slovaque très lié aux organisations sorosistes, le Conseil de l’Europe, le Centre Helsinki pour les Droits de l’Hommes, les droits des Roms et des handicapés, tous des agences et des sujets chers aux néolibéraux de l’oligarchie dominante américano-bruxelloise.

Le CIJ emploie alors 4 jeunes managers, Tom Sanderson, Maria Calland, Jake Rees et le jeune Français que Wikijustice a rencontré, Sami Aknine. Une cinquième salariée Juliet Fergusson gère l’important projet ACCESS  to Tool programm. Susan Benn, l’épouse de Gavin McFadyen a disparu de l’horizon, remplacée par la première épouse Virgina McFadyen, qui porte toujours son nom et s’occupe de la fameuse bibliothèque qui est censée être la documentation de travail du centre. Il n’y a aucune information sur Virginia MacFayden, mais une actrice décédée en 1966 portait la même identité.

Les activités du CIJ se decline en 2018 en plusieurs projets: le “community journalism” (formation de journaliste de medias régionaux), le programme ACESS to TOOLS, (accès aux outils), les traditionnelles universités d’été et la conference annuelle de la fondation Logan; Le projet ACCESS to TOOLS est un séminaire de 20 heures et une journée de conference sur l’usage des technologies internet pour les journalistes d’investigation, les citoyens, les ONG et les enseignants. Fin février 2019 20 séries de séminaires ont été tenus dans les villes de province en Angleterre et la conference annuelle a eu lieu à Newcastle en septembre 2018

Ce projet est subventionné comme il se doit par … la fondation de Google (Google News Initative).

Pendant ce temps, Julian Assange enfermé au 3 Hans Crescent Street était privé du moindre accès à internet mais cela n’a pas l’air d’avoir trouble ni les décisionnaires ni les bénéficiaires du CIJ.

L’Université d’été a investi cette fois la Goldsmith University, université publique de la ville de Londres et le CIJ est satisfait d’avoir enregistré le paiement de 176 bénéficiaires. Le séminaire de la fondation LOGAN le 19-20 novembre 2019 est consacré au sujet brûlant de la “Conspiracy”, le complot. A la façon dont est intitule la conference nous voyons que le CIJ épouse la “théorie de la théorie du complot” selon laquelle les investigations du public posant des questions sur la véracité du discours médiatiques officielles sont des “fake news”, des fausses nouvelles. L’emploi même du vocable “fausses Nouvelles” montre assez que le CIJ entend réserver aux medias mainstream qui sont ses financeurs et ses partenaires le droit d’une nouvelle censure[3].

En partenaires de ce séminaire si important politiquement sont citées the Intercept, l’institut allemande public Goethe, la Crypto Party London, mais aussi la “Courage Fondation” quoique nous savons actuellement que la fondation Courage n’existe pas, seule existe la “Courage Corp”, entreprise à but lucrative “domestic business corporation”, déclarée dans l’Etat de New York.

Les “Logan Talks” sont 12 conférences avec des journalistes du Guardian et du New York Times destine à un public de 744 personnes, et comportant des interventions des “Pussy Riot”s (provocatrice russe n’ayant aucun role politique dans son pays…drôle de reference pour du journalisme…), Sy Hersh (journaliste militaire américain ayant fait des révélations sur des activités de la CIA), Lawrence Wright (journaliste américain du New Yorker, auteur d’ouvrages sur le 11 septembre la scientologie, Al quaida, le covid…), Jimmy Wales (financier américaine, fondateur des premiers sites internet pornographiques et propriétaire de Wikipedia, membre influent des Young Global Leaders du Forum de Davos) et Asne Seierstand (journaliste norvégienne ayant vécu à Kaboul, en Serbie et en Tchétchénie et auteurs de livres chaque fois positifs pour l’action de l’Occident dans ces pays).

Nous voyons bien que les bénéficiaires des séminaires du CIJ ne viennent pas écouter un quelconque professeur d’université, mais des hommes et des femmes haut placées dans le système de la propaganda médiatique occidentale, liés au complexe militaire américain et aux services secrets occidentaux. Pas des héritiers, même lointain, d’un Marx ou d’un Lénine…

Côté formation, 482 personnes auraient bénéficié de 23 cours. On ne sait pas qui elles sont ni combien elles ont déboursé pour le privilege d’accéder à l’imposant carnet d’adresse mainstream du CIJ. Le développement des cours de “storytelling” (ce sont bien les mots) de haut niveau est la priorité pour l’avenir du CIJ?

Les revenus du CIJ e n 2018 augementent à 512 000 livres, le principal financier est la David and Reva Logan Foundation. Mais si le rapport financiers avoue 124 000 de subventions de cette dernière et des sommes plus modestes de 20 -30 000 livres pour Elaine Potter, Lorana Sullivan Foundation, Bertha Foundation et Democratie en Media Stiftung, la somme versée par la fondation Google demeure secrète. Le rapport financier assure que Google, le géant monopole d’internet, collaborateur de la CIA pour le contrôle de la toile n’est pas un “core funder” du CIJ… Naturellement, faire la publicité sur l’argent de Google News Initiative serait en contradiction avec l’image subversive que veut se donner le CIJ![4]

Les dépenses du CIJ sont en 2018 de 449 000 livres, la moitié étant consacrée aux salaires des 4 managers et plus de 100 000 livres aux coûts des “formateurs” et “consultants” (dont probablement les célèbres têtes d’affiches journalistiques).(page 17 du rapport)

Le rapport financier de 2019 montre une structure enracinée dans le paysage de la formation journalistique à Londres et complexifiant ses activités. Il est signé pour la première fois “Joseph Farell”, du nom de l’homme aux cheveux orange qui clame devant les cameras être “l’ambassadeur de Wikileaks” et que nous avons croisé le 21 octobre 2019 dans la salle 1 de la Westminster Court, en train de toiser froidement Julian Assange enfermé derrière la paroi de verre, présentant visiblement des signes de torture psychologique. Julian Assange n’a à aucun moment salué ou fait un signe amical à cet homme, ni ce jour là ni à aucune autre de ces étranges conferences appelées par les medias “audiences” du procès de Julian Assange. Joseph Farell a même bénéficié d’un emplacement privilégié dans la salle de la Woolwich Court, tout près du prisonnier, car nous l’avons vu sortir d’une place situé sous le balcon du public lorsque le 28 février 2020 Assange s’est révolté et a refuse de jouer cette comédie.

Joseph Farell est alors venu vers le prisonnier gesticulant et criant, tout comme Jennifer Robinson et McMacGrath. Mais Julian Assange n’a jamais voulu lui parler.

Dans les documents du CIJ Julian Assange pourtant, n’est pas un sujet, il n’existe pas. La contradiction entre le storytelling médiatique et la réalité des chiffres et des rapports officiels est trop flagrante, la question “est ce que l’affaire Assange est un fake (fake news?) doit être posée.

En 2019 tout d’abord les changements interviennent dans le mode de gestion de l’entreprise de “charité”: une reserve de 46 000 livres est ajoutée au fond de 40 000 existant déjà. Un système de « contrôle de gestion des risques” est instauré. Les 3 financeurs majeurs (Logan Fondation; Lorena Sullivan et Democratie en Media hollandaise) s’engagent à des subventions sur 3 ans. Le CIJ annonce fièrement l’appronfondissement du projet “Access to Tools”, accès au journalisme numérique jusqu’à en faire un instrument d’expansion et de contrôle de “Communauté collaborative de journalisme”, (community collaborative journalism), c’est à dire de formater et influencer la totalité des apprentis journalistes aux 4 coins du pays. Un système de bourse “Lyra McKenn Investigative Journalism Training Boursary) est chargé de repérer ceux qui ne peuvent payer les frais élevés des rencontres du CIJ mais que le CIJ souhaite voir rejoinder son écurie.

Le séminaire et les rencontres de la fondation Logan s’associe avec l’Institut D’Art Contemporain et le CIJ “Weltold festival”, un festival de 2 jours organisé en mars 2019. La rencontre annuel d’été est dirigé par Stephen Grey, un responsible de Reuters et son but est la creation d’une “master class”, une promotion de super journalistes affiliés au CIJ comme à une centrale unique de journalistes (on s’approche d’une vision totalitaire d’un journalisme entièrement contrôlé par les grands groupes et l’Etat…). 13 journalistes choisis sur 88 ont suivi un cursus complet de 5 semaines. Par contre le rapport est mué sur le nombre global de participants aux université d’été et aux conferences de la fondation Logan.

Comme pour 2018 Joseph Farell en signant le rapport ne signale que les sommes relativement modestes des financeurs réguliers: 125 000 livres pour Logan, 20 000 pour Democratie en Media, 30 000 pour Bertha Foundation, 20 000 pour Elaine Potter. Ce qu’il faut dissimuler c’est l’ampleur de l’investissement de la Google News Initiative qui finance entièrement le plus important projet “Access to tools Programme”. Ainsi, dans ce domaine le rapport ne cite aucun chiffre, il faut se reporter au tableau de la page 14 pour voir que les prétendus opposants au système ont touché 103 000 livres, un bon quart de leur revenus, de la part de la plus grande machinerie du système.[5]

Pour les revenus le CIJ avoue 444 000 livres pour 332 000 livres de dépenses globales. Les 142 000 livres de surplus font alimenter le fond “reserve” jusqu’à atteindre le chiffre de 218 000 livres, une jolie cagnotte, qui a certainement permis au CIJ de tenir les mois du regime Covid à partir de mars 2020.

Peut être d’ailleurs cette épargne fut faite en prévision de cela.

Le 22 juillet 2020, alors que la dictature covidienne se relâchait un peu en Grande Bretagne, une reunion online de type Assemblée Générale a modifié les statuts du CIJ. La part belle dans l’organisation est donnée au Directeur qui rassemble dans ses mains de considérables pouvoir tout en étant rémunéré par la structure. L’année d’après, en aout 2021 en pleine lutte covidienne du regime contre les populations anglaises réfractaires au vaccinage obligatoire, le CIJ abandonne son petit pavillon du 37 Laurie Grove et obtient une adresse permanente à la faculté des medias, de la communication et de la culture de la Goldsmith Université, 8 Lewisham Way. L’introduction de cette structure privée payée par les medias privés parachève en réalité la privatisation du département de journalisme de cette université publique.

En octobre 2021 de nombreux jeunes viendront à la Royal Courts of Justice appointee par le CIJ pour assister à l’affaire Julian Assange. Le CIJ est un instrument officiel du storytelling médiatique autour de l’otage de prix du système royal.

Le bref rapport financier signé Joseph Farell sur le site “Beta companie” fait état d”un revenu de 417 000 livres et de 5 salariés. Le rapport “charity” du CIJ est daté du 30 novembre 2020.

Nous y apprenons que le conseil d’administration est demeuré inchangé. Joseph Farell écrit que, malgré que la période “fut terrible pour nos communautés”, le CIJ a saisi l’opportunité pour developer les formations virtuelles, ce qui aurait toujours été son but. La terrible “pandémie” et son cortège de mesures de repression contre la liberté de circulation et d’expression et de violations de multiples droit, dont celui du droit à l’intégrité pyhysique est ne suscite pas de critique de la part des prétendus opposants au système du CIJ. ‘L’ambassadeur de Wikileaks” décrit l’année 2020 comme une année faste et dynamique pour la structure dont il est secretaire. Il est très fier de décrire comment le CIJ a mis en place un système d’enseignement à distance interactif en groupe dans le cadre du “confinement”.

Sans surprise ce fut Google qui pilota cette transition avec son enseignement “access to tools programme” dont le but es ten réalité de désapprendre aux journalistes la recherche sur le terrain au profit exclusive de l’usage d’outil numérique possédés et contrôlés par Google. Joseph Farell est très fier des 25 séminaires virtuels dispenses par le CIJ à des Britanniques dans tout le pays.

Le projet de “Journalisme Communautaire collaboratif” qui devait commencer en Janvier 2020 (en plein procès de Julian Assange) devait être subventionné par le “Trust for London”, une structure liée à la ville. Il a eu lieu uniquement de façon virtuelle et le CIJ s’enorgueillit d’avoir quasiment le monopole de la formation continue en statistiques, méthodologie, recherche de renseignement open source, “sécurité de l’information”, “regulations de liberté d’expression”. Quand on se souvient quelles violations du droit à l’information nous avons tous subi en Europe au cours des noirs mois de la dicature covidienne, on ne sait s’il faut rire ou pleurer de l’autosatisfecit de M. Farell.

L’Université d’été a eu lieu 5 jours Durant en juillet 2020, exclusivement virtuellement et a réunit 500 personnes connectées, ce que le secretaire présente comme un énorme succès. Le colloque Logan du 16 au 19 novembre 2020 devait avoir lieu à Paris… mais n’a eu lieu qu’en virtuel. Sans le moins du monde critiquer l’extrême violence à laquelle étaient alors soumis les Parisiens, les Français (couvre feu à 18 heures, pression et chasse policière, confinement et masque obligatoire partout en toute circonstance dans tous les lieux, y compris dehors) et la quasi fermeture des frontières de l’UE (alors que la Grande Bretagne gardait les siennes ouvertes malgré une quarantaine fictive), Joseph Farell ne déplore que la baisse de finacements pour l’événenement du CIJ et souligne le succès de partenariats (virtuels) avec des organismes comme le “disruption Network Lab” à Berlin ,  le Reported Units à Athènes; le Inchieste Giornalismi en Italie et le Canal 180 au Portugal – des organisations que nous n’avons évidemment pas entendu défendre nos droits violés massivement par les covidistes policiers, politiques et médiatiques…

Avec le CIJ pas de risqué de la moindre revolution, le système au pouvoir est bien gardé!


[1]

[2] About | Iona Craig

[3]

[4]

[5]

Par le rapport d’activité nous apprenons que Joseph Farell a remplacé Finlay Dobbie comme trésorier et secretaire du CIJ. Il devient aussi membre du conseil d’administration. A la lecture du rapport on sent bien qu’il a une stature de réel directeur: il est très present lors des “event” et autres “rallye” organisé par Defend Wikileaks et supervise personnellement la petite cohorte de jeunes journalistes que le CIJ envoi à la Westminster Court de juillet à décembre 2021 aux “audiences” de Julian Assange, puis à la Old Bailey début Janvier 2021 et au Musée Nationale de la Justice le 27 et 28 octobre 2021.

Financièrement le CIJ peut compter sur ses financeurs habituels- la fondation Logan à hauteur de 124 000 livres, Democratie en Media (20 000), Bertha Foundation (10 000); Lorena Sullivan (10 000). Le nouveau financeurs Trust for London verse tout de même 60 000 livres pour son projet. Quand à l’argent de Google News Initiative, le chiffre reste confidentiel, noyé dans des tableaux finnciers complexes. De même le rapport d’activité mentionne le chiffre de 378 000 livres de revenus, mais ne donne plus le chiffre global des dépenses, se contentant de souligner l’épargne dégagée (99 000 livres et 87 000 livres). La “liste des donateurs” de la page 13 est oblige de donner le chiffre de 128 et 34 000 livres soit la somme importante de 162 000 livres pour la formation des “journalistes Google”.

225 000 sont consacrés au paiement des 5 salariés et 39 000 livres pour les couteux formateurs. Il n’y a pas de vrais d’événements, de traiteur ou de locaux puisque toutes les rencontres sont virtuelles. La somme de 8000 livres est allouée à la “bibliothèque McFadyen” dont l’adresse reste inconnue après le déménagement du 37 Laurie Grove à l’Université Goldsmith. Ce déménagement parachève la maimise des storytellers privés sur la formation de journalistes par une université publique. Le CIJ n’étant pas du tout un acteur subversif, on ne peut que craindre un renforcement de la propagande systémique sur les cerveaux de citoyens déjà trop malmenés.

Le rapport de l’année 2021 est publié le 30 novembre 2021. L’adresse est définitivement celle de l’université Goldsmith, 8 Lewisham Way. Joseph Farell signe les documents, et nous apprenons qu’il est non seulement trésorier, mais aussi “secretaire du Board” (Conseil d’Administration), lesquelles functions cumulées lui donne le pouvoir d’un directeur exécutif.

Dans son résumé de première page, Joseph Farell est fier d’annoncer que malgré l’impact du Covid, le CIJ a su prendre le bon virage de la “crise” et d’adapter son offer de formation à l’enseignement virtuel en élargissant son activité à des milieux différents et de nombreux pays. Aucune critique de la dictature sanitaire n’est émise dans le rapport, jamais.

Ceci n’est pas étonnant: le CIJ peut s’enorgueillir d’être passé de 65 formations et 996 stagiaires à 101 formation et 1672 stagiaires. Ce qui fait en argent une augmentation des bénéfices des prestations de 29 984 à 89 271 livres – si le prix de la formation en réelle est le même que la prestation virtuelle, alors le Covid est inconstestablement une aubaine pour des organisations lucratives comme le CIJ!

Google News Initiative continue à subvention la formation “Access to Tools programm”, mais nous n’en sauront pas plus. Nous apprendrons par contre le CIJ es ten pleine expansion géographique: la Bertha Foundation a finance la creation d’un CIJ au Népal ainsi que des formations pour 101 personnes en Inde. La Fondation Logan s’occupe elle de l’Amérique Latine ou 270 journalistes ont été subventionné par cette fondation américaine. Elle finance aussi le projet pilote “Source protection pilot programme”, 8 semaines de formation sur la “sécurité de l”information”” (? ), en avril et mai 2021.

Plus intéressant, non seulement le CIJ n’émet pas un doute sur la propagande médiatique covidienne mais s’engage résolument dans la diffusion de la nouvelle lubie du système: le changement climatique. Sous couvert d’aider les journalistes à mettre en forme leurs idées sur le “changement climatique”, le CIJ se fait subventionner par la Quadrature Climate Foundation pour le “Open Climate Reporting Initiative”. Le travail sur le changement climatique est en expansion en Amérique Latin, en Afrique anglophone et même en … Afrique francophone, region du monde ou les medias anglosaxons n’ont pas encore réussi à envahir l’espace médiatique.

La Quadrature Climate Foundation étant membre du Forum de Davos de Klaus Schwab il est peu probable que les climato réalistes citoyens qui ont quelques doutes sur la sincérité des porteurs d’apocalypse, Presque tous d’ailleurs issus de la Norwich University, fassent partie des bénéficiaires du CIJ… Autre lien avec Wikileaks, Yannis Varoufakis, ancient ministre grec considéré comme un traitre dans son pays a enseigné à l’Université de Norwich la théorie des jeux avant de feindre de soutenir Julian Assange avec son mouvement européen…

Il n’est pas très clair qui sont les financeurs de la Quadrature, mais un coup d’oeil à son site internet permet de voir que côté idéologie, ce sont les chevaliers de l’apocalypse climatique. Aucun subversion de ce côté n’est à attendre.[1]

Le CIJ continue son programme de bourse pour des journalistes choisis. Les boursiers sont payés par la fondation Lyra McKee et Lorena Sullivan et dans le cadre du projet “Masterclass” souvent les cours de Stephen Grey, ancient de Reuters. Ceci est certes très bon pour leur CV mais n’a rien à avoir avec une quelconque critique du système politique, économique et médiatique de la Grande Bretagne.

Dans le cadre du “collaborative community journalism project”, le CIJ écume les quartiers pauvres de Londres pour “recruter” et embrigader de jeunes journalistes en herbe dans son système de formation: ceci est payé par la puissante Trust for London, la plus ancienne des organisations de charité de la ville, qui draine et gère depuis 1878 la bienfaisance des églises de Londres, sans compter les multiples subventions et dons de la municipalité ou des puissantes fondations de banquiers ou d’armateurs. Trust for London est comme il se doit dirigée par Jeff Hayes, un banquier de la City of Corporation[2].

Naturellement, pour le CIJ ce type de partenariat est très profitable mais encore une fois, ceci montre que le CIJ n’est pas une structure d’opposition au capitalisme néolibérale mais est pleinement intégré dans ce système.

Nous retrouvons en plus les anciens projets du CIJ, l’université d’été qui effectivement grace à la généralisation du virtuel peut se targuer d’avoir touché plus de 900 personnes dans plusieurs pays, dont le Kenya et la Russie… La bibliothèque de MacFadyen par contre n’existe toujours qu’à l’état de projet. Malgré ses subventions et ses revenus, ayant quitté la maisonnette de la rue Laurie Grove, et malgré son adresse au sein de l’université Goldsmith, le CIJ n’a trouvé aucune place physique pour ce projet. Ce qui lui permet de travailler on-line sans avoir à craindre de visite intempestive de curieux venant poser des questions gênantes sur ses prix ou ses méthodes de travail…

Deux nouveaux chargés de projet ont été embauchés: Beth Blackmore et Adeolu Adekola, ce dernier étant base à Lagos, Nigéria et chargé d’importer le projet CIJ dans son pays

Les subventions s’étoffent et assurent à la structure de Farell une vitesse de croisière: la fondation Logan est la plus importante avec 125 000 livres plus 41 000 pour l’expansion en Amérique Latin. Le Trust for London assure une enveloppe de 60 000 livres. Les financeurs habituels (Democratie en Media, Lorena Sullivan, Bertha versent des sommes de 10 000 à 30 000 livres.

Mais le financeur le plus important devient brusquement la fameuse Qadrature Climate Foundation avec pas moins de 136 000 livres pour la diffusion de la nouvelle propagande phiolosphique occidentale. Ceci se passait fin 2021, avant l’offensive russe dans le Donbass. Peut être que l’année 2022 verra d’autres financeurs venir expliquer aux jeunes journalistes pourquoi la Russie et Poutine sont méchants et comment il convient de l’expliquer au public!

La somme totale s’élève à 383 000 de revenus et 357 000 livres de dépenses. Les dépenses les plus importantes sont les salaires, 5 postes et demi, à hauteur de 241 000 livres. Joseph Farell signe le rapport. Comme les noms des salaries ne sont pas divulgués, il n’est pas exclut que lui non plus ne travaille pas gratuitement[3].

La somme totale s’élève à 383 000 de revenus et 357 000 livres de dépenses. Les dépenses les plus importantes sont les salaires, 5 postes et demi, à hauteur de 241 000 livres. Joseph Farell signe le rapport. Comme les noms des salaries ne sont pas divulgués, il n’est pas exclut que lui non plus ne travaille pas gratuitement.

Toutes les personnes qui sont responsables de l’emprisonnement de Julian Assange, qui parlent à se place et font semblant d’être ses amis tout en validant les graves violations de droits dont il est l’objet ont été invitées et/ou financées par cette structure: Naomi Colvin, Susann Benn, Mc MacGrath, Stella Moris. Jennifer Robinson. Andy Müller Maguhn, le créateur et chef du projet 04 Wikileaks à la Wau Holland Stiftung est membre du Conseul d’Aministration avec Joseph Farell, “ambassadeur” de Wikileaks.

Joseph Farell est depuis 2019, depuis la captivité d’Assange le secretaire general du CIJ et à ce titre il signe les rapports d’activités depuis 2 ans.[4] Cet homme parle souvent à la place de Julian Assange en son nom alors que Julian Assange est interdit de parole et maintenu en capitivité, interdit de visites autres que celles de ces gens et interdit de courier. Des journalistes comme Edwy Plenel et le secretaire general de Reporter Sans Frontière Christophe Deloire travaillent aussi dans cette structure.

https://tcij.org/person/stella-moris

Jennifer Robinson, qui se présente comme avocate de Julian Assange est aussi financée par un  donateur  important du CIJ, la Bertha Foundation.

Le CIJ sert-il de caisse noire de payment des gens qui se présentent comme avocats de Julian Assange alors qu’ils ne plaident jamais en cour et ne font pas d’action juridique pour le libérer et ne sont pas membre du barreau britannique? Nous exigeons une enquête à ce sujet.

De nombreux membres du conseils d’administration et des conférenciers sont en même temps des collaborateurs du Frontline Club Charity Trust, autre structure qui a maintenu Julian Assange en captivité de juillet 2010 à juin 2012. Les membres du Conseil d’Administration du Frontline Club entreprises et du Frontline Club Charity Trust parlent au nom de Julian Assange à sa place et jouent donc un rôle dans son maintien en captivité aujourd’hui. Nous analyserons plus loin le fonctionnement du Frontline Club Charity Trust.

The Center of Investigative Journalism Limited est aussi une entreprise commerciale dirigée en 2020 par Joseph Farell et par Michael Gordon Langley de 2012 à 2019. Briam Arthur Basham est directeur de 2005 à 2008, Christopher Hird de 2008 à 2012. Simon Albury apparait comme co-directeur de la structure CIJ « entreprise » à côté de Briam Basham en 2008.[5]

Les membres du Conseil d’administration de l’entreprise et les directeurs sont les membres du CA du CIJ Charity (Elaine Potter, David Leigh, Irina Bukovska, Finley Dobbie ou… Joseph Farell aujourd’hui) mais il n’y a pas  de trace de Gavin Mac Fadyen dans ces documents[6]. Le siège de l’entreprise se trouve pourtant au 34a Moreton street à Pimlico London, le prétendu domicile de Gavin MacFadyen et Susan Benn son épouse. C’est aussi le lieu ou Julian Assange est filmé par la caméra du journaliste Mark Davis en juillet 2010 dans le film « Inside Wikileaks ».

Il serait important de savoir à quel fin ce montage juridique et financier a été fait entre l’entreprise privée CIJ et le charity CIJ, quels en sont les bénéficiaires et si une fraude et un abus de social ou un autre crime ou délit n’est dissimulé par ce montagne.

Cette entreprise emploie 5 personnes aujourd’hui. Est-ce que les personnes payées sont les journalistes qui fréquentent les audiences de Julian Assange sans jamais écrire un article précis et vrai 

Quel est le but et l’intérêt de ces personnes de recevoir de l’argent pour créer un storytelling autour de la captivité de Julian Assange ? Ont-ils un intérêt à ce que cet homme soit maintenu en otage en captivité ?

Comment se fait-il qu’une entreprise commerciale peut-elle toucher des subventions de fondations charitables ? Normalement, la Loi interdit ces pratiques. Nous demandons une enquête sur les liens entre le CIJ Charity et le CJ Limited company et la raison de ce montage financier.

Mais qui sont donc Briam Arthur Basham et Simon Albury, les deux vrais fondateurs du CIJ en 2005 et les premiers directeurs ?

Avec surprise je découvre que Brian Basham est un grand financier de la City of London Corporation,  né en 1943. Il est considéré comme un « spin doctor de la City », un spécialiste des Public relations dans le monde de la finances[7].

Il a crée le groupe Broad Street Group de 1976 à 1988 spécialisée dans la communication financière. Il est crédité d’avoir inauguré un style publicité offensive et agressive utilisant toutes les méthodes les plus brutales pour vaincre ses concurrents comme dans une guerre totale. En 1991 il a crée un autre groupe de relations publiques, Warwick Corporate avec lequel il est accusé une violente attaque de British Airways contre son concurrent Virin Atlantic et de « pratiques déloyales ». Même dans le monde de requin de la finance londoniennes, il est des plus redoutables…

Aujourd’hui comme il se doit Brian Arthur Basham s’occupe du monde Bitcoin avec Bitcoin Analityca Limited.[8] Depuis 2009 il est également directeur de Energy Invest Group, un fabricant d’éléments pour éoliennes. Il existe une forte présomption qu’un tel homme puisse avoir le désir d’influencer les journalistes dont ils financent les formations via le CIJ dans un sens utile à ses affaires, par exemple en amplifiant l’idéologie du « changement climatique » afin de mieux vendre ses éoliennes[9]

Car c’est ce grand ponte de la finance, le roi des storytellers parmi les banquiers qui crée et organise une officine de formation de journalistes ! Impossible de croire qu’il s’agit ici de charité !

Quel intérêt peut avoir un grand ponte de la City of London Corporation dans la création et le financement du storytelling de Wikileaks et de Julian Assange, puisque tous les protagonistes de « l’affaire Wikileaks » sont peu ou prou dirigé par le CIJ, le BIJ, le Fontline Club ?

Il est urgent à ce que la lumière soit faire sur le rôle de la City et de ses banquiers dans cette affaire. Notre curieux informateur « General Sands » n’a pas tord de pointer depuis le début que derrière « Julian Assange » se profilent les intérêts et le pouvoir de la City, et pas seulement parce que Julian Assange a été « jugé » dans les locaux même du cœur de la City, à la Old Bailey. Le Center for Investigative Journalism est une création même d’un ponte de la City. Ayant découvert cela plus jamais je ne croirais aux racontars de Joseph Farell sur un CIJ anti-système ou un « Wikileaks » subversif. Chacun peut vérifier par lui-même cette réalité.

Brian Arthur Basham crée le Center for Investigative Journalism Limited companie en 2005 avec Simon Albury, producteur de spectacle directeurs de nombreuses sociétés de production pour la télévision depuis 50 ans. Il a été de 2000 à 2012 Directeur à la Royal Television Society, une structure publique visant à promouvoir la télévision (la BBC en est le principal financeur et soutien). Le chef de la Royal Television Society est Charles « Windsor »[10]. Le Conseil d’Administration est composé d’une brochette de directeurs des plus influents médias britanniques.

Ces hommes de pouvoir ont visiblement quelque intérêt dans la mise en place du storytelling médiatiques au sujet de Wikileaks et de Julian Assange.[11] Je suis médusée de constater que « General Sands » a toujours pointé les liens de la caste « royale » au pouvoir en Grande Bretagne avec le concept « Julian Assange ». Ce lien passe par Simon Albury, producteur et ancien directeur de la structure de Charles von Sachsen Coburg Gotha « Windsor ».

Simon Albury est aussi un des chef, et peut être le vrai chef, de Open Democracy[12]. Et nous revenons donc au constat que cette prétendue ONG est en vérité une officine du pouvoir.

Michael Gordon Langley, le président du Conseil d’Administration du CIJ en 2015, vit avec Sunsan Benn, l’épouse de Gavin McFadyen, le prétendu “mentor” de Julian Assange et prétendu “fondateur” mythique du CIJ. (Nous avons vu qu’il n’en est rien. Les véritables fondateurs du CIJ sont Brian Basham et Simon Albury, hommes du spectacle et de la City).[13]

Gavin MacFadyen décède le 22 octobre 2016, il est crédité par les médias d’avoir crée le Center for Investigative Journalism[14], mais il n’apparait pas du tout dans les documents officiels de l’entreprise “CIJ limited” etdans les rapports d’activité du “charity” CIJ il n’apparait que brièvement deux ans avant sa mort. C ’est Michael Gordon Langley signe les rapports d’activités du CIJ en 2014 et 2015, avant la mort de MacFadyen. Et comme Michael Gordon Langley, est “Chairman of the Board” du CIJ alors qu’il habite avec l’épouse de Gavin MacFadyen, je me demande si Gavin MacFadyen et Michael Gordon Langley ne sont pas une seule et même personne. Ceci d’autant plus que “Gavin MacFadyen” a été acteur dans la série policière “Thief”, (‘”le voleur”), il est donc un personnage de film[15]. Peut-être un espèce de “concept” issu de la créativité du facétieux producteur de spectacles déjantés Simon Albury et du puissant publicitaire de la City Brian Basham. Il est important de souligner que Simon Albury lui a été le vrai créateur de la television Granada et de son programme “World in Action” pour lequel MacFadyen est suppose avoir travaillé[16].

Rien de tout cela ne m’étonnerait Nous avons vu l’impudence et la violence du mensonge des médias qui ne reculent devant aucune manipulation. Le Covid nous l’a démontré. Créer de toute pièce un personnage, lui faire une page Wikipedia bidon, publier des articles toujours dans les mêmes journaux toujours sur le même sujet de la même façon pour faire croire à une identité réelle, fabriquer un “bureau des legendes” ne leur fait pas peur du tout. Etant donné les liens historiques entre les medias britanniques et les services secrets dont l’action n’est pas mythique mais bien réelle (à lire les nombreux livres sur la seconde guerre mondiale, l’action de Sir Claude Dansey..) cette hypothèse est très réaliste.


[1] Our Work (quadrature.ai)

[2] Jeff Hayes | Trust for London

[3]

[4]

[5]

[6] CENTRE FOR INVESTIGATIVE JOURNALISM LIMITED filing history – Find and update company information – GOV.UK (company-information.service.gov.uk)

[7] Brian Arthur Basham – Biographie (zonebourse.com)

Brian Basham – Powerbase

[8] BLOCKCHAIN ANALYTICA LIMITED overview – Find and update company information – GOV.UK (company-information.service.gov.uk)

[9] -Home – Energy Investment Group

[10] Board of Trustees | Royal Television Society (rts.org.uk)

[11] Simon Albury MBE – Chair – Campaign for Broadcasting Equality | LinkedIn

Simon Albury – IMDb

Mr Simon Albert ALBURY – Director / Officer profile (companieshousedata.co.uk)

Simon-Albury-profile-AB.pdf (rts.org.uk)

[12] Simon Albury | openDemocracy

[13]  https://www.192.com/atoz/people/langley/michael/sw1v/4033572946/

[14] Gavin MacFadyen – Wikipedia

[15] Thief-Gavin MacFadyen-John Santucci-8×10-B&W-Promo-Still: Photographie | DTA Collectibles (abebooks.fr)

[16]

Monkey goes to … RTS chief Simon Albury’s retirement party | Media | The Guardian

Le CIJ est dirigé par une structure encore plus opaque, le Bureau du journalisme d’investigation (Bureau of Investigative Journalism). Cette structure est inscrite au registre des entreprises sous le numéro associations caritatives : numéro d’enregistrement 07084345. Le BIJ entreprise a été crée en 2009, ses chefs ont David Edwin Potter et Elaine Potter, les oligarques sud-africains déjà fondateurs du CIJ, dont l’adresse de domicile est le 8 Hamilton Terrace, alors que le siège du CU est situé au 10 Park Crescent. En 2010 ce sont Michael Georges Hay et James Gil Lee qui sont crédités directeurs et Dharmista Pancholi secrétaire.

En 2012 la structure est déplacé au 6 Hamilton Close, à St John Woods. En réalité les trois adresses se trouvent à une encablure de la Westminster Court, à Marylbone. De plus lorsque j’ai voulu me rendre au domicile de la richissime Elaine Potter, au 8 Hamilton Terrace, je me suis retrouvée, à quelques rues au nord de la Westminster Court et à deux pas des anciens studio Abbey Road en face d’une petite maison déserte qui ressemblait plus à un Airbnb en attente de location qu’à une demeure patricienne ou même un immeuble de bureaux d’une fondation sérieuse. De plus, aussi bien le Bureau of Investigative Journalism que le Trust of Bureau of Investigative Journalism (avec leurs administrateurs avocats de Julian Assange) ont leur siège au 6 Hamilton Close (Le BIJ de 2012 à 2020), qui enquête faite, s’avère être une toute petite entrée dans une ruelle à l’arrière du 8 Hamilton Terrace, et l’immeuble qui y correspond ressemble à un entrepôt[1]

Madame Elaine Potter et son mari David redeviennent directrice du BIJ en 2015. Elaine Potter est mentionnée comme «Philantropist », née le 21 avril 1944. Une philanthrope qui aime le pouvoir médiatique, cela est certain. Ils sont accompagnés dans leur tâche par Christopher Clark Hird le producteur de film déjà patron du CIJ.  Michael Hay quand à lui est un ancien professeur de management à la London Business School trust Compagny et James Giles Lee est un manager de plusieurs sociétés de production de films, de théâtre et de spectacle[2]. La structure en poupées gigognes du CIJ-CIJ attire donc depuis le début tout un monde de créateur de show et d’images, des producteurs de storytelling. Très peu de journalisme d’investigation et de politique dans tout cela. Il faut dire que dès sa création le BIJ bénéficie de 283 000 livres de revenus, sans qu’on puisse comprendre qu’elles sont ses liens avec le CIJ, mise à part presque les mêmes chefs.

Georges Laurence Brock et Turi Munthe arrivent à la direction en 2015. Georges Laurence Brock porte le nom d’un éminent psychiatre anglais mort en 1879 mais l’homme d’aujourd’hui, né en 1951 ne fait rien d’autre que figurer dans l’organigramme du BIJ. Turi Munthe, dont le nom est Danois, prétend être un journaliste franco-anglais spécialisé dans le monde arabe, actif toujours dans le même cercle, du CIJ et de Open Democracy[3], il est aussi dirigeant de l’agence de photos Demotix qui s’illustre dans la « dénonciation » des régimes iraniens, chinois et autres « dictatures » honnies par l’Occident.

Enfin, un des « avocats »de Julian Assange, Geoffrey Ronald Robertson, un des gérants des Doughty Street Chambers, apparait à la direction du BIJ en 2015[4]. Son adresse de résidence Aberdare Gardens est située juste au nord de Marylbone, au Swiss Cottage.

Il existe aussi une structure de charité, le « Trust of Bureau of Investigative Journalism » enregistré au registre de Charity sous le numéro de 1179275. Nous disposons de 3 rapports d’activités de cette organisation, datant de 2019, 2020 et 2021.

Ainsi nous apprenons que c’est bien Geoffrey Robertson qui dirige le Trust of Bureau of Investigative Journalisme, ainsi que Jennifer K Robinson, une autre prétendue avocate de Julian Assange, jamais inscrite au barreau anglais[5].

Le conseil d’administration comprend également Sir David C M Bell, le Dr Connor McCarthy, Mme Jodie M Ginsberg. Le rapport d’activité du Trust « Bureau du journalisme d’investigation » est signé par Sir David CM Bell, éditeur du Financial Times de 1996 à 2012 et depuis 2012 directeur de Cambridge University Press[6].

Connor McCarthy est censé être un avocat dont l’adresse est le 124 Finchley Road, nous verrons plus loin pourquoi cela n’est pas possible.

Jodie Ginsberg dirige donc aussi le BIJ-CIJ en tant que membre du Conseil d’Administration du Trust. Elle a été Directrice de Internews Europe dont le chef est Mark Stephens, ancien avocat de Julian Assange en 2010 et 2011.[7] Actuellement Jodie Ginsberg est présidente d’un « Comité pour la protection des journalistes » soutenus par les Etats Unis, tout un programme de soutien au système otanesque… Ceci n’est pas étonnant puisque Internetnews, prétendument crée à Paris, est largement inconnu des mouvements et organisations anti-OTAN françaises et que cette organisation a été partenaires de Soros lors de la guerre en Yougoslavie[8].

Mark Stephens, Président de InternetNews Europe est l’avocat qui a perdu les procès de Julian Assange de décembre 2010 à juin 2012[9]. La collusion des avocats qui ont perdu les procès d’Assange avec les financiers et les cadres des médias qui l’ont dénigré est évidente et pose un grand problème de déontologie et d’honnêteté élémentaire

. Une enquête doit être menée pour révéler si ces individus n’ont pas cherché à garder Julian Assange captif par leurs actions et leurs inactions.

Ceci d’autant plus que Internews apparait à la lecture du dernier rapport d’activité comme une officine des ministères des affaires étrangères occidentaux dont l’activité consiste à s’ingérer dans les affaires intérieurs d’Etats comme la Moldavie, la Géorgie et l’Ukraine dans un sens anti-russe, y compris cette année 2022 alors que la guerre a déjà éclaté et aussi à produire un discours de « changement systémique » de type Nouvel Ordre Mondial en direction des citoyens occidentaux (peur du covid et autres « ‘pandémie », nécessité de rationnement des ressources, peur du « changement climatique » etc).[10]

Lorsqu’on regarde la listes des « donateurs », on s’aperçoit que la structure a tout ce qu’il y a de « gouvernementale » et ne devrait absolument pas s’appeler « ONG » ou « association Loi 1901 ! » En effet, elle est financée par pas moins de 4 agences dépendantes de la Commission Européenne et une quantité de ministères des affaires étrangères, dont celui de Grande Bretagne, des Pays Bas, de Suède, de Suisse, de Norvège, ainsi que par la fondation de Soros et par la BBC ! En revanche, les intérêts du MAE français ne semble pas y être représentées directement malgré sa présence en France en tant qu’association Loi 1901 ![11]

Le budget de la structure s’élève à 14 millions d’Euros pour 2022… On voit bien que l’avocat de Julian  Assange ne fait pas partie de pauvres opposants !

Nous apprenons par le rapport de 2019 que le Trust du BIJ a reçu 185 000 livres de subventions, ce qui n’est pas une petite somme. Mais quel est exactement l’objet de cette structure n’est pas très clair. Le principal bailleur de fond est sans surprise la fondation Elaine et David Potter (155 000 livres) et le deuxième la Hollick Family Foundation (30 000 livres). Presque toute la somme, 175 000 livres a été donné au Bureau of Investigative Journalism. La structure sert donc à amener de l’argent pour le BIJ et donc pour le CIJ. Pourquoi un tel savant montage ? Ce n’est pas clair.[12] Qui finance en réalité le CIJ -BIJ ?

Clive Hollick est un important businessman de la City, banquier, financier et propriétaires de télévisions, journaux et sociétés de production. Un homme de pouvoir, encore une fois, pas un donateur désintéressé.[13]

Le projet du trust est de « promouvoir les standards éthiques de la conduite, de la transparence et de l’accord avec les lois des secteurs gouvernementaux, industriels, commerciaux dans l’organisations professionnels, les entreprises internationales et domestiques et dans le développement des initiatives outre-mer » – cette phrase est particulièrement flou et ne renseigne en rien sur l’activité réelle de la structure. Ses liens avec les structures gouvernementale comme Internetnews via des gestionnaires comme Jodie Ginsberg ou comme Mark Stephens, l’accompagnateur d’Assange au « procès » de 2011 pose la question du financement éventuels du BIJ-CIJ par les gouvernements occidentaux, derrière le paravents de ces structures écrans.

Le rapport d’activité 2020 du Trust of Bureau of Investigative Journalims répète au mot près les mêmes informations qu’en 2019. Geoffrey Robertson est bien le chef, Jennifer K Robinson une gérante adjointe du directeur, les administrateurs sont les mêmes et le budget (185 000 livres) et les financeurs les mêmes. Le rapport ne dit rien de l’activité réelle de l’organisation ; sauf que le Trust aurait versé l’argent au « Bureau of Investigative Journalism » pour son travail de « bienfaisance ». Si le Trust sert à alimenter le BIJ pourquoi existe-t-il et l’argent n’est pas versé directement au BIJ ? Parce que Geoffrey Robertson, Jennifer Robinson, les « stars » du procès Assange ne doivent pas apparaitre comme gérants du BIJ-CIJ ?

En 2021 pas de changements non plus dans la structure, les gérants, les donateurs, la somme reçue et dépensée. Comme nouveau financeur apparait la fondation John Ellerman et dans les dépenses le Bureau of Investigative Journalism le récipiendaire des subventions. A quoi sert donc le Bureauf of Investigative Journalism ?

Quand au Bureau of Investigative Journalism, les documents de l’entreprise déposé au registre « Beta Companies » mentionnent son siège au 124 Finchley Road, un peu plus au nord de la Westminster Court, mais à cette adresse, dite Marion House, se trouve uniquement une maison de production de cinéma et une société de comptabilité de spectacles et la maison est bien trop petite et modeste pour abriter une aussi vaste entreprise que le CIJ-BIJ.[14]

Il s’avère donc que les entreprise que fondent Madame Elaine Potter, les « avocats » de Julian Assange et les financiers de la City, Sir David Bell et Clive Hollick, sont domiciliée dans des boîtes aux lettres soient sont, au sens juridique du terme, des fictions. Des faux. Des « Storytelling » précisément

D’ailleurs, Clive Richard Hollick, le magna des médias et de la bourse devient directement un directeur du BIJ en 2018[15]. Assange est décidément entouré de drôle de personnages. On voit bien que ceux-ci ne sont pas ses amis, mais plutôt ses geôliers.

Nous y retrouvons aussi Richard Sambrook, directeur pendant 30 ans à  la BBC par ailleurs fondateur et longtemps directeur du Frontline Club, fief des pseudo-soutiens de Julian Assange[16].

Un autre important dirigeant du BIJ et de son Trust, Sir David Bell, dirigeant du Financial Times, se mêle aussi de la politique étrangère via sa structure War and Peace Institute Reporting[17]. Bien sûr, la cible préféré de cette structure, Cuba et l’Ukraine, deux champs d’ingérence primordiaux de l’Occident…Naturellement, au sujet de la guerre en Ukraine, c’est le soutien total à la propagande de Kiev et des gouvernement occidentaux.

Examinons maintenant les documents du BIJ. La société au numéro 07084305 est en novembre 2009, au moment ou Julian Assange affronte les premiers mois de l’incroyable harcèlement juridique désormais attaché à son nom. Le premier rapport date de décembre 2010, nous y rencontrons les premiers directeurs Michael Hay et James Giles Lee.Nous apprenons que la première subvention est donné par le « Trust of BIJ » et c’est la somme conséquente de 800 000 livres… Dont nous ne savons pas la provenance, preuve s’il le faut que le montage de structures en poupée gigognes sert à opacifier l’origine des fonds. Le Bureau of Investigative journalism se définit comme une organisation « non profit », alors même qu’elle n’est pas déclarée au registre des « charities » (seul le « Trut » l’est) et qu’en tant qu’entreprise capitaliste elle est censée vivre de vente de biens et de services et pas de subventions…Ceci d’autant plus que l’activité de l’entreprise doit être de promouvoir « production de journalisme d’investigation de qualité pour la presse et les productions audiovisuelles dans le cadre de la défense de l’intérêt public »[18].

Le rapport 2011 n’est pas très bavard sur les activités de la structures. Les directeurs restent les mêmes, et nous apprenons par une petite phrase finale que « M. Lee en tant que directeur du Trust of BIJ a reçu 955 000 livres en 2010 comme financement de la part du Trust et que de cette somme 155 000 sont dédiés aux futures projets »[19]. La somme est énorme, sans commune mesure avec ce que peut obtenir une simple association – d’ailleurs le CIJ partenaire du BIJ affiche une pauvreté scrupuleuse… A quoi sert ce quasi million ?

La première ligne de la page 8 du rapport mentionne 605 000 livres de « grants », (subventions) reçues en 2011 par rapport à 800 000 en 2010…La structure des dépenses est illisible pour le citoyen, ce qui est un comble pour les comptes d’une association prétendant défendre le bien public.

Le rapport financier 2012 est si bref qu’on ne peut rien en déduire de l’activité de la structure. Il n’est question que de « pertes », de « coûts », et les sommes sont modestes (20 000 à 40 000 livres) sans commune mesure avec la taille des subventions. C’est pareil pour le rapport 2013[20], 2014[21], 2015[22]. En 2016 apparait une ligne « cash in Bank and in hand » avec la somme importante de 348 000 livres. On aimerait savoir ce que FAIT le BIJ avec cet argent mais les dirigeants n’ont pas l’honnêteté de le dire aux citoyens curieux de savoir comment est financée la « presse indépendante » !

Dans le rapport de 2016 nous apprenons que le nombre de salariés est de 10 personnes, 11 en 2015. C’est donc une organisation importante, plus grande que le CIJ. Et pourtant, aucun rapport d’activité ne décrit ce qu’elle fait de l’argent reçu ! C’est pour le moins malhonnête,  de la part de gens qui se targuent de lutter pour le bien commun et dont la profession est avocat défenseur de prisonnier politique ! (Geoffrey Robertson)[23]

Page 6 du rapport nous apprenons que le « cash in bank and in hand », le liquide disponible est de 311 000 livres, une somme énorme ! Point 10 page 7 une subvention de 250 000 de la fondation Elaine Potter est mentionnée. C’est toujours bien plus important que les sommes allouées au CIJ dont les rapports sont détaillés. Nous y apprenons aussi que le BIJ a reçu des prêts d’ une autre structure sous contrôle de Elaine Potter, « le BIJ Service Management limited ». Selon la bonne vieille méthode capitaliste, les structures s’emboitant les unes dans les autres servent à brouiller les pistes des circuits financiers opaques et des activités qu’on veut cacher[24].

En 2017 le nombre de salariés croit jusqu’à 13 et Elaine Potter verse encore 250 000 livres dans la structure. Le BIJ s’endette auprès de la structure « BIJ Management limited » de Potter mais on ne sait pas à quelle hauteur. Seul la somme due en 2017, 18 000 livres, est inscrite.

En 2018 la somme du liquide disponible atteint 1 million de livres ce qui montre que la structure, alors dirigé par les médiatiques financiers Clive Hollick et Richard Sambrook joue dans la cour des grands[25]. Mais on ne peut toujours pas savoir ce que cette entreprise produit ni ce qu’elle vend.

L’insolente prospérité se poursuit en 2019 (1, 2 million de livres de liquidités disponibles…), en 2020 (1,423 000 de livres) et en 2021[26]. Ce n’est pas mal pour une entreprise de production de « journalisme » dont les bureaux fantômes ne sont même pas mentionnés sur la façade de la modeste maisonnette du 124 Finchley Road, siège de la compagnie de spectacle et de comptabilité …

En 2021 la liste de tous les directeurs responsables est enfin publiée : il était temps, les revenus des subventions atteignent 2 millions de livres et les frais administratifs sont de l’ordre de cette somme, le chiffre des salariés étant de 33 !.[27] Ce qui en fait une grosse structure dans le secteur des associations. On ne peut toujours pas savoir ce que fait exactement le BIJ, mais nous avons au moins, à la dernière page, une liste des dépenses.[28]

On y a apprend que le poste le plus grand sont les salaires et les cotisations sociales, 1 700 000 livres, mais on ne sait pas à quoi travaillent les salariés ! Des « Freelance journalist » obtiennent 170 000 livres mais on ne sait pas sur quoi ils travaillent  non plus et à quoi correspondent ces dépenses. Les frais multimédias sont 51 000 livres, les loyers 63 000 et les avocats 55 000. Une PME de taille respectable dont l’activité reste pourtant opaque et les liens avec ses « partenaires » CU, Trust of BIJ et BIJ management Limited mystérieux.

J’aurais bien aimé savoir quels sont les liens exacts entre les avocats de Julian Assange patrons de la structure opaque du BIJ (Robertson et Robinson, Stephens) et les financiers de la City et des médias (Potter, Sambrook, Hollick, David Bell…). Il me semble que répondre à cette question serait une bonne fois pour toute faire la lumière sur le mystère de l’invisible otage Assange et son histoire médiatique.

Il existe même une autre structure opaque le « International Bureau of Investigative Journalism » crée en 2019 dont le siège est au 111 Buckingham Road, à une encablure de la cathédrale Westminster et du Parlement britannique. Une certaine Linda Jackson en était la secrétaire en compagnie de Matthew Smith un journaliste américain inconnu,  puis en 2021 la structure est dissoute. A quoi a -t -elle servi ?[29]

Quand des organismes manquent à ce point de transparence, nous ne pouvons les croire sur paroles qu’ils sont les défenseurs de la vérité et du bien commun.

Plus personne n’est dupe. Les peuples réclament la vérité et le respect. Ce bureau des légende grotesque doit cesser !


[1]

[2] James Giles LEE personal appointments – Find and update company information – GOV.UK (company-information.service.gov.uk)

[3] Turi Munthe – Wikipedia

Demotix – Wikipedia

[4][4]

[5]

[6] https://en.wikipedia.org/wiki/David_Bell_(éditeur)

[7] https://internews.org/updates/jodie-ginsberg-appointed-new-internews-europe-chief-executive

https://internews.org/person/mark-stephens-cbe

[8] Our History – Information Saves Lives | Internews

[9]

[10] Audited-Financial-Report-2021.pdf (internews.org)

[11]

[12]

[13] Clive Hollick — Wikipédia (wikipedia.org)

[14] THE BUREAU OF INVESTIGATIVE JOURNALISM overview – Find and update company information – GOV.UK (company-information.service.gov.uk)

[15]

[16] Richard Sambrook | Frontline Club

Richard Sambrook – Wikipedia

[17][17] Sir David Bell | Institute for War and Peace Reporting (iwpr.net)

Governance | Institute for War and Peace Reporting (iwpr.net)

[18]

[19]

[20]

[21] application-pdf

[22]

[23]

[24]

[25]

[26]

[27]

[28]

[29] INTERNATIONAL BUREAU OF INVESTIGATIVE JOURNALISM LTD. overview – Find and update company information – GOV.UK (company-information.service.gov.uk)

Curieusement, lorsque j’ai voulu me rendre au domicile de la richissime Elaine Potter, au 8 Hamilton Terrace, je me suis retrouvée, à quelques rues au nord de la Westminster Court et à deux pas des anciens studio Abbey Road en face d’une petite maison déserte qui ressemblait plus à un Airbnb en attente de location qu’à une demeure patricienne ou même un immeuble de bureaux d’une fondation sérieuse. De plus, aussi bien le Bureau of Investigative Journalism que le Trust of Bureau of Investigative Journalism (avec leurs administrateurs avocats de Julian Assange) ont leur siège au 6 Hamilton Close (Le BIJ de 2012 à 2020), qui enquête faite, s’avère être une toute petite entrée dans une ruelle à l’arrière du 8 Hamilton Terrace, et l’immeuble qui y correspond ressemble à un entrepôt. [1] Actuellement les structures ont déménagé au 124 Finchley Road, un peu plus au nord de la Westminster Court, mais tout comme les autres adresses, mais à cette adresse, dite Marion House, se trouve uniquement une maison de production de cinéma et une entreprises de comptabilité de spectacles et la maison est bien trop petite et modeste pour abriter une telle vaste entreprise.[2] Il s’avère donc que les entreprise que fondent Madame Elaine Potter sont domiciliée dans des boîtes aux lettres soient sont, au sens juridique du terme, des fictions. Des faux. Des « Storytelling » précisément.


[1]

[2] THE BUREAU OF INVESTIGATIVE JOURNALISM overview – Find and update company information – GOV.UK (company-information.service.gov.uk)